Graulhet: Rues d’été retour images

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Graulhet : Rues d’été- des animations pour toute la famille

Des animations pour toute la famille dans cette édition de Rues d’été ces vendredi 8 et samedi 9 juillet 2016 en ce 2ème week-end de vacances. Graulhet a bruissé des concerts, spectacles, performances des différents artistes qui se sont produits dans les différents lieux du centre ville depuis la place du Jourdain jusqu’à la MJC, à l’appel de Ludo le garde-champêtre.

Pierre Déaux se rit des bas et des hauts

Pierre Déaux réside à Cuq-Toulza. Cet artiste tarnais a enchanté les spectateurs de la rue du Père Colin. Surgi de nulle part, cet artiste furtif commence par traverser la scène pour se rendre au « petit coin ». Il s’approche, improbable silhouette, du pied du portique où est tendu le câble aérien. Hésitant, tâtonnant, il finit par grimper sur la partie haute de l’agrès, où l’attend la barre d‘équilibre. Il livre alors ce spectacle où la mise en scène fait oublier l’effort consenti. Accroupi, debout, j’y vais j’y vais pas ; comme une sorte de valse-hésitation et de gaucherie vis-à-vis de l’obstacle à franchir. On croirait voir un débutant mais le funambule timide se révèle un équilibriste accompli.

Passé par les écoles d’art dramatique

Car outre le cirque, l’école d’art  dramatique, Pierre Déaux la connaît. Après avoir fréquenté les Ateliers du Sapajou à Paris, il a suivi les cours du Studio d’Asnières avant d’être admis au Centre national d’art dramatique de Chalons en Champagne. Il s’est lancé sur le spectacle voici 3 ans.  Son évolution aérienne se poursuit avec cette « vis comica » qu’il cultive et qui l’habite ; chacun retient son souffle dans les passages difficiles ; défiant les lois de la pesanteur, il continue son parcours  pour mettre enfin pied à terre, sous l’ovation du public. Et comme si cela ne suffisait pas, après la représentation, il franchit haies et massifs en sautant comme un cabri, en bonus  joyeux pour les spectateurs.

5 artistes en herbe pour les Restos du Coeur

Sébastien, Katy qui signe Tak, Rita Fossarelli et Léocadie  ont exposé leurs œuvres sous les cimaises provisoires du festival. Rosine Fourès, leur mentor, les réunit chaque lundi sauf pendant les vacances, pour une séance d’initiation à l’acrylique et même à l’aquarelle. Sébastien développe cet art du dessin des ombres en lignes droites serrées et très fines. Rita nous convie en Afrique avec ses éléphants. Les autres tableaux sont autant de belles découvertes. Rosine Fourès confie : « Ils ont  fait de réels progrès en peu de mois ; il manque Annie Bollier ». Ce détour artistique des Resto du cœur nous prouve s’il en était besoin que l’homme ne vit pas seulement de pain. Ce que ne démentirait pas Danièle Bec, la directrice graulhétoise des Restos du Cœur.

Les Plasticiens Volants

En guise de quasi-clôture du festival, les Plasticiens Volants ont convié le nombreux public qui avait investi la place du Jourdain, à un conte fantastique dont ils ont le secret. Marc Mirales rêvait  de monter ce spectacle depuis une 20 aine d’années. Un spectacle mettant en scène Little Nemo et les créatures étranges sorties de l’imagination de l’auteur de la bande dessine Winsor Mac Cay parue à partir de 1905 dans le New York Herald et ensuite le New York American.  « À la recherche du légendaire pays des songes, Little Nemo traverse des contrées inconnues, menaçantes le plus souvent et toujours déconcertantes, où rien n’est ce qu’il paraît être au premier abord : les objets familiers deviennent gigantesques ou minuscules, des êtres mythiques grimaçants le guettent, les maisons s’élèvent à des hauteurs vertigineuses avant de s’écrouler l’instant qui suit ».  Partis de la place du Château, les Plasticiens sont montés vers la place de la mairie où s’est dressé le lit gigantesque de Little Nemo ; leur périple s’est poursuivi place du Jourdain et sur le Vieux pont. Une soirée propice aux rêves pour tous les Graulhétoises et les Graulhétois.

Pierre-Jean Arnaud

2 réflexions sur « Graulhet: Rues d’été retour images »

  1. Pierre Déaux

    Bonjour Pierre Jean,

    Je suis Pierre Déaux, le funambule que vous avez photographié à Grauhlet il y a quelques années, on avait parlé un peu après le spectacle il me semble. Je vous écris car je souhaiterais que les gens ne puissent pas avoir accès à des images du spectacle en allant sur internet. En effet la surprise de la découverte de ce personnage qui n’a pas vraiment le profil du funambule qu’on imagine est un ingrédient important du spectacle. Aussi si vous aviez l’amabilité de retirer les photos de votre blog ce serait super. En espérant que vous entendrez les raisons de ma requête, je vous remercie d’avance.
    Au plaisir de vous recroiser,

    Pierre Déaux

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    1. admin Auteur de l’article

      Bonjour
      Je ne pensais pas donner de vous une image négative, mais je souhaitais présenter votre performance réalisée sans filet, comme tout à fait remarquable. L’effet comique saisi à travers les photos que j’ai retirées, ne me paraissait pas enlever quelque chose à ce beau spectacle de rue. Bien à vous!

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