JP. Hardouin, ordonné au diaconat

Albi : Ordination de Jean-Pierre Hardouin, le destin d’un compagnon du devoir

Une célébration empreinte de douceur et de joie

C’est une cathédrale Ste Cécile pleine qui a accompagné Jean-Pierre Hardouin dans sa marche vers le diaconat. Entouré de ses parents et de ses 4 enfants, Bastien, Blandine, Guilhem et Lucie, Jean-Pierre Hardouin a remercié en fin de célébration Monseigneur Jean Legrez, ses confrères prêtres, diacres du diocèse, venus le soutenir et surtout sa famille qu’il est allé embrasser lors du geste de paix. Né en 1962, 11ème enfant d’une famille d’agriculteurs du Maine-et-Loire, Jean-Pierre Hardouin a vite embrayé dans la vie active après avoir fait son apprentissage en mécanique chez les Compagnons du devoir. Après le Tour de France et le service militaire, Jean-Pierre de son nom de compagnon « Angevin-Cœur loyal » se retrouve  en 1988, prévôt de la Maison des Compagnons d’Albi à seulement 22 ans. Il rencontre Sabine en 1993 et se marie ; 4 enfants naissent de cette union. Il s’installe à Orban avec sa famille en 1995, où son enracinement local est apprécié. Engagé dans la fraternité de St Jean-Baptiste de Rayssac, il prend la décision avec son épouse Sabine d’un chemin de discernement vers le diaconat ; le décès de celle-ci en 2019 n’interrompt pas cette marche vers le ministère de diacre. Dans cette célébration, une ambiance toute particulière régnait dans un contexte difficile pour l’Eglise ; une ambiance de douceur et de joie, avec cette proximité de la fête de la Toussaint, le soutien de Frédéric Deschamps à l’orgue et du chœur diocésain pour les chants.

Mgr Legrez :  L’amour est au cœur de la Révélation biblique

Dans son homélie, Mgr Jean Legrez insistait sur le texte de l’évangéliste Marc sur la réponse de  Jésus à la question du scribe, « -Maître quel est le premier commandement -Ecoute Israël, tu aimeras le Seigneur Ton Dieu, de  tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toutes tes forces, et le second qui lui est semblable, tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Ecoute Israël marque la continuité entre judaïsme et christianisme. Cette écoute primordiale du Seigneur engage chaque ministre dans la prière, le service de l’autel (liturgie), le service des pauvres et l’annonce de l’Evangile. La lecture de l’Evangile en langue irakienne donnait l’occasion de rappeler que notre fraternité doit s’exercer avec tous, et aussi envers les musulmans.

Pierre-Jean Arnaud  

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