Source: site CEF diocèse d’ALBI- site catholique-tarn
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ARCHIVES : Communiqué diocèse Albi, le 14 mai 2018
Albi: Rassemblement diocésain du dimanche 20 mai 2018 Ste Cécile -15h30
Mgr Jean Legrez, Archevêque d’Albi, avait annoncé son désir d’un renouvellement des paroisses. Après une réflexion avec les prêtres et les laïcs concernés, un rassemblement de tout le diocèse est prévu : Ce jour-là, Monseigneur Legrez érigera 21 nouvelles paroisses. Chacune recevra un nouveau nom et sera confiée à un saint patron. Cet évènement sera accompagné d’une harmonisation des structures qui permettent d’organiser la mission confiée à l’Église (Conseil pastoral, Équipe d’animation pastorale, Conseil économique et Fraternités locales).
Un événement historique
Depuis le début du Ve siècle, les limites du diocèse et des paroisses ont connu de multiples changements… Le dernier changement significatif de la carte des paroisses du Tarn date du XIXe siècle. À ce jour, il existe dans notre diocèse 509 paroisses canoniquement reconnues. Depuis des années, progressivement et avec une véritable sagesse, notre Église a été organisée en 25 secteurs paroissiaux. Il était donc temps de faire correspondre les paroisses avec les réalités d’aujourd’hui.
Programme
– 15 h 30 : Accueil par Mgr Jean Legrez à la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi
– Temps musical animé par le groupe Gaj’
– 16 h : Célébration de la Parole et création des nouvelles paroisses
– 17 h 30 : Envoi en mission… et apéritif sur le parvis de la cathédrale.
Message de Mgr Jean Legrez : « Chers diocésains, venez nombreux ! »
À la Pentecôte 2018, le diocèse franchira une étape importante de son histoire séculaire. Depuis le début du Ve siècle, les limites du diocèse et des paroisses ont connu de multiples changements… À toutes les époques durant quinze siècles, l’Évangile a été annoncé et reçu avec plus ou moins de bonheur selon les périodes. L’essentiel ne réside-t-il pas dans la proclamation des « merveilles de Dieu », afin que toute personne de bonne volonté puisse adhérer au message évangélique ?
La création des 21 nouvelles paroisses a pour but de réveiller l’esprit missionnaire de chaque baptisé du diocèse. Dans l’Église, les évolutions administratives sont toujours au service de l’évangélisation. Un service qui n’est pas réservé aux clercs. « Évangéliser, – remarquait le bienheureux Paul VI – c’est la grâce et la vocation propre de l’Église, son identité la plus profonde »1. Pour saint Jean-Paul II, « Les fidèles laïcs, précisément parce qu’ils sont membres de l’Église, ont la vocation et la mission d’annoncer l’Évangile ; à cette activité, ils sont habilités et engagés par les sacrements de l’initiation chrétienne (le baptême, la confirmation et l’eucharistie) et par les dons du Saint Esprit »2
Dans une société extrêmement sécularisée et marquée par de nombreux courants athées et consuméristes, nous assistons à une rupture de transmission de la foi qui se généralise dans toute l’Europe. Seulement 23% des jeunes de moins de trente ans se disent chrétiens en France. Cet état des lieux nécessite, avec une réelle urgence, une réaction faite d’audace, de courage et d’imagination. Regarder en arrière n’est pas évangélique. « L’avenir, – selon un abbé cistercien contemporain – est dans les mains de ceux qui témoigneront et qui prieront, car Dieu est avec eux »3. Le Pape François dans sa récente exhortation apostolique sur la sainteté, La joie et l’allégresse, écrit : « Demandons au Seigneur la grâce de ne pas vaciller quand l’Esprit nous demande de faire un pas en avant ; demandons le courage apostolique d’annoncer l’Évangile aux autres et de renoncer à faire de notre vie chrétienne un musée de souvenirs. De toute manière, laissons l’Esprit Saint nous faire contempler l’histoire sous l’angle de Jésus ressuscité. Ainsi, l’Église, au lieu de stagner, pourra aller de l’avant en accueillant les surprises du Seigneur » (n° 139).
La révélation nous apprend que depuis l’origine du monde l’Esprit Saint est donateur de vie. À la Pentecôte, il préside à la naissance de l’Église. L’Esprit accompagne la vie de l’Église au cours du temps, il est présent dans le coeur de chaque fidèle et au sein de chaque communauté soucieuse d’écouter et de mettre en pratique l’enseignement du Christ. Il conduit l’humanité vers sa fin ultime : la rencontre avec Dieu.
Chers diocésains,
Venez nombreux de tous les coins du diocèse au rendez-vous fixé l’après-midi du dimanche de Pentecôte, afin qu’ensemble nous invoquions la venue de l’Esprit sur l’Église d’Albi, de telle sorte qu’elle corresponde de mieux en mieux à la volonté du Seigneur sur elle. Que l’Évangile puisse être annoncé chez nous à tous, particulièrement aux plus éprouvés et aux plus démunis ! Que les plus jeunes puissent connaître et aimer le Sauveur de l’humanité ! À très bientôt à Albi ! En attendant soyons unis dans la prière avec la Vierge Marie et tous nos saints patrons !
Sainte fête de Pentecôte à tous les diocésains !
† Jean Legrez, o.p., Archevêque d’Albi
1 Paul VI, Exort. ap. Evangelii muntiandi, 14
2 Jean-Paul II, Exort. ap. Christifideles laïci, 33
3 Dom Samuel Lauras, La vie n°3786, 22-28 mars 2018
Qu’est-ce qu’une paroisse ?
Une définition précise de la paroisse est donnée par le code de droit canonique de 1983 qui l’envisage comme « une communauté de fidèles (…) confiée à un curé qui en est le pasteur propre sous l’autorité de l’évêque diocésain ».
Le Concile Vatican II rappelait que la paroisse désigne à la fois un territoire et un groupe de personnes : « C’est, en un certain sens, l’Eglise elle-même qui vit au milieu des maisons de ses fils et de ses filles. (…) Si parfois elle n’est pas riche de personnes et de moyens, si même elle est parfois dispersée sur des territoires immenses, la paroisse n’est pas, en premier lieu, une structure, un territoire, un édifice ; c’est avant tout ‘la famille de Dieu, fraternité qui n’a qu’une âme’ ». (Christifideles Laïci §26)
Le pape François ne cesse de rappeler l’importance de la paroisse, structure qui accompagne les évolutions de l’Église et de la société.
La paroisse reçoit trois missions essentielles :
- L’annonce de l’Évangile : on pense en premier à la catéchèse, mais il y a également la préparation au baptême ou au sacrement de mariage, la prédication de la Parole de Dieu, la formation continue des baptisés…
- Le service des hommes, particulièrement des plus pauvres. C’est la fonction royale du Corps du Christ : l’engagement caritatif, le service aux malades, les visites aux personnes seules, mais aussi la gestion des biens matériels, les équipes de nettoyage…
- La louange de Dieu : par la célébration de la messe, par la prière des fidèles, par la célébration des sacrements (confession, baptêmes, confirmations, mariages, onction des malades). La paroisse est érigée par l’évêque et confiée à un curé. Son nom signifie « chargé du soin des âmes » (du latin : curatus animarum) et il représente sacramentellement le Christ Pasteur.
Quels changements ?
Le Pape François encourage toutes les communautés à « avancer sur le chemin d’une conversion pastorale et missionnaire, qui ne peut laisser les choses comme elles sont. Ce n’est pas d’une simple « administration » dont nous avons besoin. Constituons-nous dans toutes les régions de la terre en un état permanent de mission » (La Joie de l’Évangile n° 25).
Le renouvellement des paroisses apporte trois niveaux de changements :
– Le changement le plus minime concerne le côté purement administratif : il s’agit par exemple de mettre en place une seule comptabilité, de mettre en commun les registres paroissiaux, de mieux gérer les achats… Ce changement n’implique pas de modification des horaires de messe ou de la présence des prêtres.
– Un autre changement est la mutualisation de certaines missions accomplies par l’Église à la suite du Christ, comme le catéchisme des enfants, les préparations au baptême et au sacrement du mariage, le travail auprès des pauvres… Se regrouper permet de s’appuyer les uns sur les autres et de ne pas s’épuiser chacun de son côté.
– Enfin, le niveau de changement le plus important est celui d’un renouveau missionnaire. Il est légitime et souhaitable que chacun soit attaché à son clocher mais en lien avec l’ensemble de la paroisse, afin d’annoncer toujours mieux l’Évangile et de pouvoir accomplir les missions confiées par Jésus-Christ à l’Église.
Top 10 des raisons entendues pour ne pas aller à la messe
Une invitation à venir à la messe…
Celle-là, on ne vous l’avait jamais faite.
Vous avez certainement des raisons de ne pas aller à LA MESSE… Mais sont-elles toutes bonnes ?
Le top 10 des raisons entendues pour ne pas aller à la messe
1. Je n’ai pas le temps
On n’a jamais vu quelqu’un mourir de faim parce qu’il n’avait pas le temps de manger. Découvrez combien la messe vous est nécessaire, et vous verrez qu’en consacrant moins de 1% de votre semaine à Dieu, vous serez rassasié !
2. J’ai besoin de dormir le dimanche matin
C’est d’ailleurs le seul jour où je peux faire la grasse matinée ! Le dimanche, c’est vraiment le jour du Seigneur. Mais il y a aussi dans votre paroisse une messe du dimanche célébrée le samedi soir…
3. Il n’y pas de messe près de chez moi
Vous noterez cependant qu’il n’y a pas forcément d’établissements scolaires près de chez vous non plus, ni de supermarchés, et que vous y allez tout de même.
4. A l’église, je ne connais personne
Eh bien venez avec quelqu’un de votre entourage ! Et vous ferez des connaissances !
5. J’irai quand il y aura du gospel
Mais alors il n’est pas sûr que vous y alliez vraiment pour Jésus. La messe devrait être toujours plus belle et attirante, c’est certain. Mais nous n’y allons pas seulement pour l’ambiance. Si nous faisons cela, nous y allons simplement pour nous, alors que la messe est d’abord une rencontre avec Jésus.
6. La messe c’est toujours pareil, alors je m’ennuie
Votre petit-déjeuner aussi est toujours pareil, et vous lui faites moins d’infidélités ! A la messe, les rites et les paroles qui ne changent pas sont ceux qui peuvent être sans cesse approfondis.
7. Ce serait hypocrite d’y aller quand je n’en ai pas envie
Pourtant si vous lavez la voiture d’un ami pour lui faire plaisir alors que vous n’en avez aucune envie, ce n’est pas hypocrite, c’est héroïque…
8. Je ne sais plus trop si j’ai la foi
Raison de plus ! Venez à la messe pour laisser sa chance à Dieu. La foi est un don qu’il faut demander. Dieu ne demande pas mieux que de vous rejoindre, si seulement vous lui ouvrez un peu la porte !
9. Les gens qui vont à la messe ne sont pas meilleurs que les autres
Mais s’ils n’y allaient pas, ils seraient peut-être pires… La messe n’est pas faite pour les gens parfaits mais pour ceux qui veulent devenir meilleurs. Et vous, où en êtes-vous ?
10. Je préfère prier seul chez moi
Si vous ne priez jamais avec d’autres croyants dans l’église : vous croirez peu à peu en ce qui vous arrange, sans laisser beaucoup de chance à Dieu de vous dire ce que vous ne voulez pas entendre…