Castres : Quand le 8 déploie ses ailes
Invasion pacifique dans la ville avec des liens tissés depuis les années 60
Les liens sont très forts entre la ville de Castres et son régiment. Installé à Castres depuis 1963, le 8e RPIMa a tissé de multiples partenariats avec la ville, une belle synergie s’est installée à l’occasion des journées portes ouvertes, les cérémonies et commémorations diverses. Avec l’opération « le 8 dans sa ville », c’est une invasion pacifique qui permet de rendre le régiment encore plus familier aux Castrais.
Passage au stand du cœur de métier : celui de parachutiste
Dans la proximité du musée Goya, une file de curieux se presse au stand pour l’essai des parachutes. Le jeune Vuillemin, fils d’un retraité de la marine, est l’un d’eux. l’équipement complet dépasse avec les 2 parachutistes parfois les 50 kg. Après Vuillemin, c’est au tour de la sœur d’Antoine déjà incorporé au 8 de revêtir l’équipement du para et de se faire immortaliser par une photo souvenir.
Des stands pour tous : statiques et dynamiques.
Des stands statiques et dynamiques permettent d’entrer dans le quotidien des forces armées : la mascotte du 17e RGP, le stand de tir, le stand combat corps à corps, le soutien sanitaire aux blessés, le 132e RI, régiment cynophile, le 31e Régiment de Génie qui dispose d’une unité de nageurs de combat.
Le colonel Thierry de Courtivron
Le chef de corps Thierry de Courtivron parle de cette journée qui donne l’occasion au 8e RPIMa de mieux s’intégrer à la ville de Castres ; ce lien est encore renforcé par leurs devises qui sont proches, « Debout » pour Castres et « Volontaire » pour le 8, seul régiment à porter sur ses insignes la ville de Castres. Il rappelle le déroulement du « 8 dans la ville » avec ses temps-forts : stands de démonstration, stands de recrutement, départ de Para Night Race, course d’obstacles (10 et 15 km) où 1300 concurrents sont engagés avec traversée des lieux emblématiques de la ville : théâtre, sous-préfecture, parc de Gourjade. Sans oublier la tombola qui permet de venir en aide aux militaires blessés et de financer la création d’un habitat social dans le mess du régiment.
Pierre-Jean Arnaud
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