Florent Goetsch : un couvreur et zingueur d’exception
Il nous vient d’Alsace et a fait ses classes à Haguenau avec notamment un BEP de Charpente en 2003-2004. Ne faisant pas mentir la réputation propre aux gens de l’est, Florent Goetsch a d’abord travaillé comme salarié en 2005 dans l’entreprise Imbert, qui existe depuis 425 ans ; elle se situe en limite du Tarn et de la Haute-Garonne, avant de s’installer à son compte : « J’ai ouvert mon entreprise en 2005 ». Ce professionnel sérieux et appliqué intervient essentiellement dans les chantiers de rénovation en couverture-zinguerie. « C’est un défi toujours nouveau que de s’attaquer à un chantier de rénovation car pour le neuf, les tâches sont plus standardisées et répétitives. La rénovation fait beaucoup plus place à la créativité et à la nouveauté. », confesse-t-il. Actuellement, la demande est assez forte pour la rénovation même si les contraintes chez le client sont plus importantes : reprise des anciennes installations (sols, charpente, …), recherche de matériaux nobles.
« Tout part du toit »
Le recours à un professionnel qualifié et expérimenté est essentiel surtout pour la partie toiture, car dans une maison, « tout part du toit » indique Florent Goetsch. Si le toit est bien fait, la maison est préservée ; une bonne toiture donne de la valeur et du cachet à un bien qui de toutes façons, ne ressemblera à aucun autre. Chaque habitation rénovée a son caractère propre et apporte un plus dans le paysage environnant. Florent Goetsch intervient avec soin sur les chantiers qu’il entreprend que ce soit au niveau de la couverture (types de tuiles) ou au niveau de la zinguerie par la pose des éléments d’étanchéité : entablement, cheneaux, gouttières. Il apporte une attention tout à fait particulière à la soudure des tuyaux des cheneaux et des gouttières, où son professionnalisme excelle. Parmi les chantiers où il a œuvré en tant que salarié, il faut citer les abbayes d’En Calcat et de Ste Scholastique dans le Tarn. Quand il s’est mis à son compte en janvier 2023, un de ses plus gros chantiers a été celui du château de Martres-de-Rivière.
Pierre-Jean Arnaud