Mazamet : accueil des nouveaux arrivants
Olivier Fabre, maire de Mazamet, entouré de plusieurs membres de son équipe municipale, a accueilli au sein de l’Hôtel de ville une vingtaine de nouveaux habitants : « C’est dans le cadre prestigieux de la Salle des Illustres qui est aussi la salle des mariages et des conseils que s’est déroulé cette cérémonie. « C’est un bâtiment qui date de 1872 et le mobilier qui a été maintenu est de style Empire. Mazamet est une ville de 10 000 habitants. Autrefois bassin de vie de 3000 ouvriers, La commune de Mazamet, capitale de la Montagne noire est entourée d’une vingtaine de hameaux ; elle est bien dotée en commerces et en services, situés en partie dans le centre-ville. La ville est sécurisée avec un réseau de caméras. Capitale industrielle, Mazamet a connu d’abord son essor grâce à la draperie et au textile ; puis l’industrie du délainage a débuté à partir du milieu du XIXe siècle en 1853 ; elle a connu un développement considérable mais disproportionné par rapport à la taille de la ville. C’est ainsi que la Banque de France est la 2e place en matière de devises étrangères. Son déclin est amorcé à partir des années 1980 ; mais Mazamet s’est relevé ; il reste peu de friches ; les usines ont été aménagées en habitations, en ateliers ou détruites. 5000 emplois ont été supprimés, et sur 150 usines en 1980, il en subsistait 5 en 1990 encore en activité. Dans cette ville, s’est fait sentir l’influence des protestants qui a imprégné les mentalités en favorisant l’esprit d’entreprise. La ville abrite le numéro 1 des graines d’apéritif, Menguy’s. On y fabrique aussi des produits cosmétiques du groupe Pierre Fabre, Valeo qui produisait des allume-cigare, se reconvertit en produisant des prises USB. Mazamet est aussi producteur de sacs en cuir de luxe ; on y trouve aussi des tissus de grandes marques, le liquide pour les vapoteuses, les aiguilles et canules pour le médical. Malgré un contexte de désindustrialisation, Mazamet a su tenir un tissu économique important. Au plan architectural, peu de vestiges des siècles précédents ; pour voir des bâtiments médiévaux, il faut se déplacer à Hautpoul. Autre emblème de Mazamet, la passerelle qui draine plus de 120 000 visiteurs par an ; c’est le 3e site le plus visité du département du Tarn. Il y a beaucoup d’arbres et de fleurs ; le camélia est une plante emblématique de Mazamet. La vie associative y est très développée : on compte 150 associations ou clubs divers ».
L’association « Mazamet accueille »
Cette association revendique 190 adhérents ; Monique Petit en est sa présidente depuis 3 ans. L’association propose de multiples activités depuis la randonnée jusqu’à l’œnologie en passant par les cours de langues, la gymnastique la belote et la discussion en patois. Elle organise aussi un voyage annuel ; en 2024, c’était le Monténégro ; ce sera le Portugal cette année. La cotisation est de 40 € par adhérent et de 70 € pour un couple. L’association vit essentiellement des cotisations de ses membres. Où la trouver ? Maison des associations, Salle n°15, 41 rue Galibert Pons- 81200 Mazamet.
Qui sont les nouveaux arrivants ?
Ils sont divers et arrivent du Tarn, de Toulouse ou d’ailleurs. Ainsi Nicolas et Emmanuelle ont quitté sans regret Salon-de-Provence, trop bruyante à leur goût pour un cadre de vie plus agréable à Mazamet, avec leurs deux enfants Lexie, à l’école primaire des Bosses et Adrien, au collège Jean-Louis Etienne. Un couple avec enfant arrive de Graulhet et cet alsacien à la retraite, arrivé depuis 3 mois, veut découvrir le pays mazamétain. Bernard, industriel du spatial à Toulouse, a transféré son siège social d’auto-entrepreneur à Mazamet depuis le 1er janvier ; il retrouve Mazamet où dans le quartier des Bosses, sa famille maternelle avait sa maison. Quant à Christine, sarthoise d’origine, elle vient s’installer comme énergéticienne, après un séjour héraultais de 17 ans à Mèze ; « elle souhaite faire du bien aux gens ».
Pierre-Jean Arnaud