Puybégon : L’association des Clochers sensibilise au patrimoine campanaire

L’association des Clochers de Puybégon organisait une journée de rencontre et de partage en ce dimanche 5 octobre. Au programme la messe dans l’église Saint-Sigismond suivie d’un repas dans la salle Michèle Vasseur, nommée ainsi pour honorer la mémoire de celle qui fut maire de 1977 à 1999 et 1^ère présidente de la communauté de communes Tarn et Dadou dont le siège était alors à Puybegon.

Mariano Bernad accueille bien ses invités ; Jean-Pierre Carme nous parle de la cloche de 1550

Pour ce repas, les organisateurs avaient bien fait les choses puisqu’on y a dégusté du pâté de sanglier et du chevreuil ; et au-dessert de la glace et des oreillettes maison préparées par un adhérent de l’association. Mariano Bernad avait bien fait les choses avec l’aide de nombreux bénévoles dont François Mademba Sy. Avec l’aide de Thibaud Pinel, de Lavaur, Jean-Pierre Carme, carillonneur à ND de la Platé, a parlé du patrimoine campanaire, un patrimoine méconnu, à redécouvrir. Après une partie générale sur la fabrication des cloches, le conférencier proposait un rappel de l’origine de la cloche ; avant d’être celle qui accompagne la personne du berceau à la tombe, la tombe était un instrument très ancien ; ainsi, on a retrouvé un carillon de 65 cloches datant du 8^e siècle avant J-C dans la tombe d’un prince chinois. En France, une des plus anciennes cloches est celle du sanctuaire de Rocamadour ; datant du 9^e siècle, elle est forgée dans une feuille de fer de 33 cm. Pour ce qui est de Puybegon, le clocher-porche carré se termine par une très belle flèche agrémentée de 4 clochetons angulaires. On y a eu la surprise de découvrir une cloche historique exceptionnelle datant de 1550, rescapée de la refonte pour les canons lors de la Révolution française.  Sortie de l’atelier toulousain Louison en 1841, La 2^e cloche est ornée d’une frise décorative représentant le Christ en croix, St Jean l’évangéliste, la Vierge Marie en prière, la Sainte-Face et un angelot portant une couronne.

Pierre-Jean Arnaud