Mazamet: Euphonia, qu.Isatis

Mazamet : Euphonia  et le quatuor Ysatis livrent leurs trésors classiques

Dans une église Saint-Sauveur remplie de mélomanes, l’ensemble Euphonia et le quatuor Ysatis ont livré au public des trésors de musique baroque et classique avec les œuvres de 4 compositeurs de la péninsule italienne : Arcangelo Corelli, le romain, Antonio Vivaldi et Antonio Lotti, les vénitiens et Gian-Baptista Pergolèse, le napolitain. https://sites.google.com/view/chorale-euphonia/euphonia

En 1ere partie, le quatuor Isatis :  le quatuor Isatis a donné un petit aperçu des deux compositeurs baroques Arcangelo Corelli et Antonio Vivaldi ;  violoniste et chef d’orchestre, Corelli a composé près d’une centaine de sonates profanes et sacrées et concerti grossi, œuvres subtiles et empreintes de douceur ; Antonio Vivaldi, alias « le prêtre roux »  est quant à lui une référence incontournable de la musique baroque italienne ; opéras, concertos, messes et sonates, empreintes de mélodies joyeuses et virevoltantes. https://www.facebook.com/quatuorisatis/?locale=fr_FR

En 2e partie le Crucifixus de Lotti : œuvre à cappella, ce motet nous plonge dans les arcanes des derniers moments de la vie du Christ : « Crucifixus etiam pro nobis sub Pontio Pilato, passus et sepultus est »: ce motet est extraite d’un Credo en Fa majeur que le musicien  vénitien  composa avec un accompagnement instrumental. « L’une des caractéristiques de la musique de Lotti est un usage abondant de la dissonance et du retard, souvent pour dépeindre la tristesse ou la douleur. »

Le Stabat Mater de Pergolèse en point d’orgue : Le Stabat Mater était attendu comme le point d’orgue de ce concert. Le chœur Euphonia était accompagné par le quatuor Isatis, renforcé par quelques instrumentistes venant notamment de Graulhet (basson en palissandre) et de Castres. Ecrite par le compositeur dans le monastère de Pouzzoles pendant les dernières semaines de sa vie, l’œuvre nous plonge dans les affres de la douleur de Marie, assistant avec une grande compassion aux derniers instants de son fils Jésus sur la Croix. Interprétée avec passion par les choristes et les instrumentistes (dont une belle prestation de Caroline, violoncelliste) sous la direction d’Eric Guinedor, le Stabat Mater a été salué avec beaucoup de ferveur par un public enthousiaste.

Pierre-Jean Arnaud

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