Puybegon: Ste Cécile 22/11

Yves Couzinié et père J.M. Vigroux

Puybegon : La Ste Cécile avec les Marcheurs pèlerins

Ce samedi 22 novembre, le soleil avait posé ses rayons sur la magnifique église restaurée de Ste Cécile de Mauribal, recouvrant d’une ambiance spirituelle et poétique cette colline inspirée, proche de Puybegon.  Les Marcheurs Pèlerins, association du Tarn sud qui rayonne jusqu’en Aveyron, avait donné rendez-vous à ses membres pour célébrer la Sainte Cécile sur le territoire de la paroisse Marie, mère de l’Eglise dans ce point élevé du Tarn.

Un peu d’histoire architecturale :  Dans ce bâtiment, on retrouve la patine du travail des anciens puisque ce sont les bénévoles d’abord de l’association les Amis de Sainte Cécile de Mauribal avec Monsieur Lassalle puis ceux de l’association des clochers de Puybegon, dirigé par Mariano Bernad qui ont œuvré a pris le relai. Le résultat de ces travaux de restauration est excellent : on y retrouve un bâti de pierres apparentes qui met en relief les éléments d’architecture romane et gothique avec ses arcs en croisé d’ogive et quelques éléments de mobilier ancien en pierre dont la vasque d’un bénitier à godrons. Cet ensemble est ce qui reste d’une chapelle seigneuriale datant de 1255 ; placée à l’entrée, une clé de voûte porte la date de 1552.

Sainte Cécile à l’honneur : Le culte de sainte Cécile est très ancien ; elle a donné son nom à plusieurs églises du Tarn, dont la principale est la cathédrale d’Albi. Le père Jean-Marc Vigroux curé de la paroisse, accueillait les marcheurs pèlerins et son chef de chœur, Yves Couzinié, ainsi que les paroissiens riverains de Puybegon, Briatexte ou Graulhet. Il invitait les personnes présentes à mettre leurs pas sur ceux de la sainte qui n’hésita pas à renoncer au culte romain jusqu’au martyre, pour s’inscrire dans les pas de Jésus. Yves Couzinié avec sa casquette de maître de musique, entonna avec ses choristes, l’hymne à sainte Cécile, composée par l’organiste titulaire actuel de la cathédrale d’Albi, Frédéric Deschamps sur un texte de l’abbé Paul de Cassagnac, ancien curé de la cathédrale. Au repas eucharistique succéda la distribution traditionnelle du pain béni, procurant à chacun un instant de bonheur sucré avant l’apéritif qui attendait les marcheurs à la cabane des chasseurs de Greïs.

Pierre-Jean Arnaud

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