Graulhet : La Campagne des municipales est lancée : J. Bacou et Graulhet en Grand

Trois candidats se sont déclarés pour les élections municipales des 15 et 22 mars 2026 : Julien Bacou, Benjamin Verdeil, Jean-Marie Vigny pour LFI. Blaise Aznar ne s’est pas encore prononcé.

Petit portrait de Julien Bacou : Il aura 39 ans à fin octobre. Après un BTS en électro-technique, il devient technicien de maintenance dans un grand groupe de cosmétiques. Au Conseil municipal de Graulhet depuis 2020, il est aussi représentant du Rassemblement National dans le Tarn et Conseiller régional depuis 2021. Etabli et marié à Graulhet, il est père d’une petite fille. Il entend être « maire de tous les Graulhétois, ayant défendu au sein du Conseil des dossiers qui n’étaient pas de mon obédience.  Pour cette campagne, nous sommes en présence de 3 listes de sensibilité de gauche, y compris Blaise Aznar. »

Quelles sont ses priorités pour la ville de « Graulhet en Grand »? En premier lieu, la sécurité : c’est une des principales préoccupations des Français, même devant la santé. J’ai reçu beaucoup de mails à ce sujet. Son objectif est de créer une police municipale ; « Graulhet est la seule ville de plus de 10 000 habitants ne possédant pas de police municipale. Nous y arriverons progressivement. Je déplore les incivilités qui désespèrent les graulhétois : poubelles renversées, tags dans la ville, dépôts sauvages de déchets ».  En 2^e lieu, la fiscalité : « elle est exorbitante à Graulhet ; notamment au niveau de l’impôt foncier. On va parvenir à un non consentement à l’impôt. Il s’agit de retrouver une capacité d’autofinancement suffisante ; en 5 ans, on a été seulement 2 fois positif sur la capacité d’autofinancement ; on emprunte chaque année pour financer les investissements ». En 3^e lieu, il s’agit de relancer l’animation de la ville et la démocratie participative. « J’ai été obligé d’aller à Busque pour offrir un tour de manège à la fille. Il faut retrouver les fêtes votives, braderies et autres Dadounades. Il faut animer le cœur de ville qui périt avec 41 % de vacances commerciales. Pour ce qui est de la participation, on préconise de mettre en place des Comités de quartier, une permanence hebdomadaire du maire sans rendez-vous ; un budget participatif pour financer un projet qui tient à cœur pour les habitants ».

Pierre-Jean Arnaud