Graulhet: Feu, défilé Plasticiens Volants

Graulhet : Feu d‘artifice, défilé et Plasticiens Volants

Pour la Fête Nationale, la municipalité a offert aux Graulhétois une soirée festive comportant trois temps forts ; revue des troupes et défilé des véhicules du SDIS ; spectacle des Plasticiens Volants et au final, feu d’artifice. Ce fut donc à la place du Jourdain que fut donnée la 1erpartie du spectacle avec une présentation des véhicules du Centre de secours, un concert de l’OBF Graulhet-Tarn.

Gulliver, un géant de 22 mètres

Pour Marc Etiève, le défi était de taille ; il s’agissait de transposer son spectacle des Plasticiens Volants dans le lieu très contraint, en place du Jourdain. Derrière la magie s’opérant à nos yeux, derrière ce spectacle sur la voûte des cieux, il y a la 2e édition du spectacle donné au mois de mai dernier en version nocturne à Albi, place Ste Cécile, dans le cadre de la Nuit du Pastel. « C’est tout un matériel qu’il faut transporter et tous les personnages qu’il nous faut amarrer. Ensuite, ces structures qu’il nous faudra gonfler ; et puis le panthéon des saints à invoquer pour que le vent d’autan cesse à point nommé ». Après 20h, le spectacle commence, la foule a envahi la place du Jourdain. Soudain, le géant Gulliver sort de son état léthargique ; il s’élève et se dresse sur son séant saluant au passage l’oiseau de la paix, la colombe ; il dépasse les platanes et tutoie les spectateurs massés sur la place du Château. C’est un conte de fées, c’est comme un Petit Prince qui enchante les spectateurs d’un soir ; chacun l’emporte avec lui dans ses rêves, tissant son avenir de grandeur et d’espoir.

Un feu illumine Pélissou

Une pelouse noire de monde où le vert végétal disparaît sous le nombre des visiteurs. Patiente, la foule attend le top départ donné à 23 heures ; c’est le premier pétard ou plutôt les 3 coups qui ouvrent ainsi le ban de la floraison luminescente du 14 juillet. L’enceinte sportive que les spectateurs ont envahi comme au jour des grands matches, passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et vibre sous le fracas des obus pacifiques ; le temps s’arrête comme par magie et les fusées génèrent des figures et des constellations éphémères dans la nuit estivale pour le plus grand bonheur des Graulhétois.

Pierre-Jean Arnaud

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