Graulhet: Spectacle 40 ans de l’ACPG

Graulhet :  Un Spectacle historique pour les 40 ans de l’ACPG

Deux soirées quasi-automnales pour le spectacle historique de l’ACPG ces 12 et 13 septembre. Une équipe qui se resserre avec des figurants et des intervenants extérieurs moins nombreux. En guise d’introduction, Les Ladies-Danse se produisirent, comme pour donner une mise en bouche juvénile à cette soirée. Le tableau suivant présenta la marche du Voyageur venu du fond des âges ; sa besace est remplie de contes et d’histoires qu’il aime à raconter lors de veillées à ceux qui l’accueillent. Une voix rassurante et rocailleuse se fit entendre : celle de Gabriel Rouyre, venu à l’école des Tambours pour exercer sa profession d’instituteur ; cet historien nous a laissés à travers ses récits, mille et une anecdotes de ce Graulhet d’autrefois. On ne put éviter ensuite l’histoire des Cathares avec la Croisade contre les Albigeois, ses épisodes dramatiques dont le siège de Lavaur par Simon de Montfort.

Molière célébré dans le Bourgeois Gentilhomme : En son château de Crins, le comte François d’Aubijoux accueille Molière et sa troupe de comédiens. C’est l’occasion rêvée de redécouvrir dans le Bourgeois Gentilhomme, cette fameuse Scène 3 de l’Acte IV où Covielle, déguisé, déclare à M. Jourdain : « J’ai fort bien connu Monsieur votre Père »; « Et vous l’avez connu pour gentilhomme ? », réplique M. Jourdain.

Des tableaux enrichis par la présence de scènes équestres : Que ce soit le puissant comte Simon de Montfort, commandant des armées royales ou que ce soit les pas du cheval dressé dansant aux pas de la Seguidilla, la partie équestre produit sur le spectateur subjugué, un effet saisissant. On le dut à Jérémy Garric et sa troupe le Willow Horse Show qui avec ses chevaux superbement dirigés nous régala de parades maîtrisées et envoûtantes.

L’ère ouvrière et la période de guerre : Après la période révolutionnaire et l’épisode de l’exécution du curé réfractaire Jean-Pierre Alengrin le 9 mai 1795, en place de L’Albinque à Castres, le passé ouvrier de Graulhet ressurgit à l’occasion des grandes grèves ouvrières de 1909 ; la troupe chargea les mécontents et Jean Jaurès avec Vincent Auriol vint haranguer les grévistes. Un pin cueilli par un soldat graulhétois, sur le front, lors de la guerre de 1914, fut planté par Léon Roques, frère du cardinal, alors jardinier de M. Chabbal au domaine de la Rigaudié.

Un mariage conclut l’affaire : 1968 représenta une rupture sociale avec ses accès de violence et son rêve de retour à la campagne pour vivre en communauté façon « peace and love ».  Un mariage célébré avec monsieur le maire et monsieur le curé conclut joyeusement l’édition du 40e anniversaire de l’ACPG.

Pierre-Jean Arnaud

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