Graulhet : un 11 novembre particulièrement solennel
Repoussée au samedi 16 novembre, la cérémonie de commémoration de l’armistice de 1918 a revêtu cette année un caractère particulièrement solennel avec la présence de l’Orchestre batterie Fanfare et d’un grand détachement de sapeurs-pompiers. Outre celle du maire de la ville, Blaise Aznar, on notait la présence de nombreux élus de la majorité, de l’opposition ainsi qu’une bonne centaine d’habitants qui avaient fait le déplacement pour commémorer les morts de 14 et ceux de toutes les guerres. Pour le représentant des anciens combattants, « ce retour mémoriel est indispensable après l’énorme effusion de sang de la 1ere guerre ; un hommage pieux doit être rendu aux combattants qui ont donné leur vie en sacrifice pour notre liberté ; mais il ne convient pas de rester figer sur le passé, il s’agit d’avancer vigilants et déterminés en œuvrant pour la paix tout en poursuivant l’épopée française. »
Le maire a ensuite fait lecture du message écrit par le ministre de la défense chargé des anciens combattants, Sébastien Lecornu : « le général de Castelnau a témoigné de cette condition de militaire : Leur vie, c’était ’’marcher, marcher encore, marcher quand même à demi-mort de fatigue, trempé jusqu’aux os, transi de froid ou bien épuisé de chaleur et de soif dans l’air embrasé d’une journée torride’’. Il s’agit pour nous maintenant de remplir un triple devoir envers les anciens gratitude, lucidité et espérance. C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants ».
Pierre-Jean Arnaud