Les femmes : ce que Dieu a fait de plus beau

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PAPE FRANÇOIS
« Les femmes sont ce que Dieu a fait de plus beau »
Entretien avec le Messaggero (2)

Source zenit.org – Anne Kurian

ROME, 2 juillet 2014 (Zenit.org) – « Les femmes sont ce que Dieu a fait de plus beau », affirme le pape François dans un entretien publié sur le quotidien romain “Il Messaggero”, le 30 juin 2014.
Evoquant la place de la femme dans l’Eglise, le pape estime qu’« on ne parle pas suffisamment de cela » : « il faut travailler davantage sur la théologie de la femme. Je l’ai dit et on travaille dans ce sens ».
Il souligne : « les femmes sont ce que Dieu a fait de plus beau. L’Église est femme. ‘Église’ est un mot féminin. On ne peut faire de théologie sans cette féminité… il faut approfondir encore la question de la femme, sinon on ne peut pas comprendre l’Église ».
Mais il réfute l’idée d’une « Église de Bergoglio » : « Grâce à Dieu, je n’ai aucune Église, je suis le Christ. Je n’ai rien fondé » : « Sur le programme, je suis ce que les cardinaux ont demandé pendant les congrégations générales avant le conclave. Le Conseil des huit cardinaux, un organisme externe, est né de là. Il avait été demandé pour aider à réformer la curie. Je n’ai rien fait tout seul. »
Lors du vol Rio-Rome, après les Journées mondiales de la jeunesse de 2013, le pape avait souligné que « l’Église est féminine, elle est Église, elle est épouse, elle est mère. Mais le rôle de la femme dans l’Église ne doit pas finir comme mère, comme travailleuse, limitée… Non ! C’est autre chose ! Je crois que nous n’avons pas encore de théologie profonde sur la femme, dans l’Église… On ne peut pas se limiter à ce qu’elle fasse l’enfant de chœur, ou la présidente de la Caritas, la catéchiste… Non ! Elle doit être davantage, mais profondément davantage, et même mystiquement davantage… La femme, dans l’Église, est plus importante que les évêques et les prêtres. Comment ? C’est ce que nous devons chercher à mieux expliciter parce que je crois qu’il manque encore une explicitation théologique » (cf. Zenit du 6 août 2013).
Avec une traduction de Constance Roques

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