Rabastens: Ph. Basquin, installé

Rabastens : Installation du nouveau curé Philippe Basquin

Un mois après le départ du père Sébastien Diancoff, Mgr Jean Legrez, archevêque d’Albi, a procédé à Notre-Dame du Bourg de Rabastens à l’installation de Philippe Basquin, nouveau curé de la paroisse St-Vincent de Paul qui recouvre St-Sulpice, Rabastens et Salvagnac.

Mgr Jean Legrez : Relire le catéchisme de l’Eglise Catholique

Dans son homélie, Monseigneur Legrez proposait une relecture des textes du jour qui insistent sur la force de la Parole de Dieu et de son action, qui ne se limite pas au cercle étroit des apôtres ; « De même  que Medad et Eldad dans le livre des Nombres prophétisent à l’intérieur du camp des Hébreux, l’Esprit Saint étend son emprise au-delà du cercle des baptisés ; celui qui pratique une charité réelle appartient déjà au Christ. Par contre celui qui s’oppose à l’enseignement de Jésus, se situe dans une opposition frontale à la Révélation. La Géhenne est mentionnée trois fois dans cet Evangile de Marc ; elle est la conséquence d’une vie en opposition à la vie éternelle, à la vie avec Dieu. Qui ne respecte pas la vie humaine se condamne lui-même. Regardons l’exemple de saint Vincent de Paul et de son attention aux enfants abandonnés. Quel est notre souci des migrants, des étrangers, des pauvres ? On poursuit un chemin vers la Géhenne en les ignorant. Il s’agit de préférer la voie divine ; avec le seul commandement de l’Amour de Dieu et du prochain. Ciel, Enfer et Purgatoire sont des réalités. Dieu veut tout pardonner, à condition de nous tourner librement vers lui. Le Catéchisme de l’Eglise catholique souhaité par Jean-Paul II est une mine pour la foi. Quel est le but de notre vie terrestre ? C’est de bénéficier de la vision de Dieu dans un unique acte d’Amour qui se prolonge dans l’éternité. Jésus dit qu’un certain nombre ira dans la Géhenne. Cela si nous nous opposons au projet de Dieu ; nous nous excluons nous-même de la présence de Dieu. Celui qui se sépare définitivement et librement de son Sauveur ; cette liberté de choix est la condition de cet Amour. L’Enfer, c’est s’installer durablement dans l’incapacité d’aimer. A notre mort, serons-nous prêts à enter dans l’Amour de Dieu ? Comme ce matin sur la route, il y a parfois comme un brouillard qui nous empêche de bien apercevoir, de bien voir. Il y a cette étape qui est le Purgatoire, évoqué dans le 2ème livre des Macchabées ; à propos des soldats qui sont morts, il est demandé de prier pour eux, pour qu’ils soient purifiés.  Dieu est le Seigneur de la miséricorde. Le Purgatoire est cela ; la préparation à voir celui qu’on aime sans pouvoir le discerner complètement. Pierre a trahi le Christ lors de sa Passion ; le Christ l’a regardé et Pierre a regretté son geste et a pleuré. Progressivement, il a été pardonné ; c’est une belle image du Purgatoire, qui est une progression vers l’entrée dans le Ciel. Avec l’aide la grâce, soyons comme St Vincent de Paul, soucieux de tout frère en humanité, soucieux des périphéries, ouvert à tout être humain quel qu’il soit. Le pape François invite à placer le pauvre au centre de nos vies et à nous laisser évangéliser par les pauvres. Que saint Vincent intercède pour notre nouveau prêtre ! »

Remerciements et lumignons

 La vitalité paroissiale a été illustrée par un geste symbolique de remise d’un lumignon aux représentants des différents mouvements et services ; c’est ainsi que se sont succédés des dizaines de paroissiens, formant un cortège lumineux illustrant leur participation active à la vie interne de la communauté depuis l’éveil à la foi, la catéchèse jusqu’aux équipes liturgiques, équipes obsèques, chorales, scouts, groupes de partage et de prière …jusqu’aux personnes assurant l’entretien et le fleurissement de l’église.  Succédant à l’abbé Sébastien Diancoff, revenant 26 ans après son ordination diaconale à Rabastens, l’abbé Philippe Basquin a remercié Mgr Jean Legrez et l’ensembles des prêtres et diacres présents ainsi que les acteurs de cette liturgie : l’organiste, les deux chorales de Rabastens et le chœur St Joseph. Le père Germain Badou a souhaité que les choses se passent bien, « comme s’est bien passé cette belle célébration ». Pour finir sur un trait d’humour, le père Basquin a eu ce mot : « Le curé c’est comme le chocolat, qu’il soit blanc ou qu’il soit noir, pour le goûter, il faut le croquer ».

Pierre-Jean Arnaud

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