Tarn: influenza aviaire

logoprefectTARN

Tarn : Un premier foyer d’influenza aviaire H5N8

COMMUNIQUE DE PRESSE- Albi, le 3 décembre 2016
Un premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène H5N8 a été confirmé le 1er décembre 2016 par le laboratoire national de référence de l’Anses dans une exploitation de canards située dans le Tarn (commune d’Almayrac). Une forte mortalité des canards avait été signalée et a entraîné des prélèvements pour analyse en début de semaine. Parmi les 5 000 canards que comportait l’exploitation, 2 000 canards sont morts. Pour rappel, le même virus H5N8 a été détecté pour la première fois en France le 27 novembre dernier sur des canards sauvages dans le Pas-de-Calais. De nombreux cas ont été déclarés en Europe ces dernières semaines sur des oiseaux migrateurs mais également en élevage de volailles. Le rôle des oiseaux migrateurs apparaît prépondérant dans la diffusion de ce virus particulièrement contagieux chez les oiseaux mais inoffensif pour l’homme.
La Direction départementale de la protection des populations du Tarn a immédiatement mis en place les mesures de gestion et de protection prévues par la réglementation européenne. Une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km ont été mises en place autour de l’élevage. Suite à une enquête de traçabilité aval, des abattages préventifs d’animaux seront réalisés dans les exploitations liées épidémiologiquement au foyer détecté. Une surveillance renforcée sera mise en place autour de ces exploitations ; une zone de protection de 3 km ainsi qu’une zone de surveillance de 10 km ont été également mises en place.
Les canards de l’exploitation infectée et d’un élevage voisin suspect ainsi qu’une basse-cour ont été abattus vendredi 2 décembre 2016. La détection d’une suspicion à Lacapelle-Ségalar a entraîné l’extension des zones de protection et de surveillance ce samedi 3 décembre 2016. Dans ces zones, les mouvements de volailles sont interdits pendant 8 jours.
Ces nouveaux cas ne présentent aucun lien avec l’épisode survenu l’an dernier dans le Sud Ouest de la France. Néanmoins, cette découverte d’un premier foyer dans un élevage commercial ne permettra pas à la France de recouvrer le 3 décembre, comme envisagé, son statut indemne d’IAHP. Pour autant, les normes internationales de l’OIE sur la « régionalisation » des maladies animales doivent s’appliquer, et les exportations des produits de l’aviculture française doivent se poursuivre.
Le Préfet du Tarn appelle à la vigilance tous les acteurs, notamment les vétérinaires, les éleveurs, les chasseurs, les propriétaires particuliers de basses-cours et les autres détenteurs d’oiseaux pour tout mettre en œuvre pour protéger la France de la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité (mesures détaillées dans l’arrêté ministériel du 8 février 2016) et de signaler de toute mortalité d’oiseaux.

2e communiqué du 3 décembre 2016:  Influenza aviaire H5N8 dans le Tarn : la commune de Jouqueviel rejoint la zone de protection et de surveillance – le 3 décembre 2016

3e communiqué préfecture du 4 decembre 2016
Suite au premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène H5N8 confirmé le 1er décembre 2016 par le laboratoire national de référence de l’Anses dans une exploitation de canards située dans le Tarn (commune d’Almayrac) et à la suspicion de Lacapelle-Ségalar, la Direction départementale de la protection des populations du Tarn a été informée ce dimanche 4 décembre 2016 de deux nouvelles suspicions à Combefa et Mouzieys-Panens. Les zones de protection et de surveillance ont été étendues ce dimanche 4 décembre 2016. Dans ces zones, les mouvements de volailles sont interdits jusqu’à nouvel ordre.
Afin de limiter l’extension du virus, les rassemblements d’oiseaux sont interdits sur tout le département du Tarn. Le Préfet du Tarn rappelle à la vigilance tous les acteurs, notamment les vétérinaires, les éleveurs, les chasseurs, les propriétaires particuliers de basses-cours et les autres détenteurs d’oiseaux pour tout mettre en œuvre pour protéger la France de la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité (mesures détaillées dans l’arrêté ministériel du 8 février 2016) et par le signalement de toute mortalité d’oiseaux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *