Nouveaux Albigeois 23 octobre 2013 (1)
Petite étude démographique : les Albigeoises majoritaires
Depuis quelques années et le classement UNESCO, l’attractivité albigeoise n’est pas un vain mot. Albi bénéficie d’une progression de sa démographie qui l’a vue franchir le cap des 50 000 habitants. 51 064 d’après le site de la mairie qui se répartissent ainsi 22 420 hommes et 26 440 femmes sur la base de 48 860 habitants ; si on extrapolait aux 51 064 habitants, cela nous donnerait 23 431 hommes et 27 633 femmes; soit un delta de 4200 femmes. Autant dire que les femmes sont largement majoritaires à Albi. Les Albigeoises sont-elles représentées dans les différentes structures et les institutions ? C’est une autre question, mais si l’on en juge par leur participation à la vie locale, celle-ci est importante : dans l’Eglise, sans les femmes, la vie paroissiale tombe en ruine. Les associations comme l’association des guides et interprètes du Tarn, l’AGITR, voient leurs structures peuplées par les femmes ; une dame, Christine Desvoisins, est à la tête du Syndicat mixte « Aérodrome du Séquestre »; une dame est vice-présidente de la communauté d’agglomération, Stéphanie Guiraud-Chaumeil ; tout cela sans oublier d’autres personnes publiques comme Danièle Devynck, conservateur du musée Toulouse-Lautrec ou alors Josiane Chevalier, préfète du département. Alors messieurs les Albigeois, attention, il ne vous reste qu’une chose à faire : outre la galanterie qui est votre apanage naturel, vous n’avez qu’à bien vous tenir face à ces albigeoises majoritaires !
Visite dans le centre historique
Rendez-vous a été pris place Ste-Cécile devant l’Office du Tourisme et plus d’une centaine de nouveaux habitants se sont rassemblés, la mairie ayant enregistré 132 inscrits. Le temps d’une photo générale et 3 groupes se forment à l’instigation des guides de l’Office du tourisme pour amorcer la visite traditionnelle dans le centre historique de la Cité épiscopale, classée UNESCO depuis juillet 2010 ; « au Moyen-Age, les deux monuments Palais de la Berbie et Sainte Cécile sont entourés de remparts ; six quartiers composent le centre historique avec une église paroissiale ; la cathédrale Sainte-Cécile n’est utilisée que pour les grands évènements » rappelle Lise Albarède, guide à l’Office du tourisme.
La cathédrale Sainte-Cécile
A tout seigneur, tout honneur, c’est donc le bijou gothico-roman qu’est la cathédrale Sainte Cécile qu’admirent d’abord les nouveaux habitants. L’édifice de briques impressionne toujours le visiteur surtout quand celui-ci arrive aux pieds des parois de cette cathédrale forteresse, dont les murs atteignent 5 mètres d’épaisseur par endroit. Jusqu’au XIXème siècle, l’édifice était surmonté d’un toit à 2 pentes ; l’architecte César Daly rehausse les murs de 7 mètres et rajoute les gargouilles. Les superlatifs se succèdent : le plus bel exemple de gothique méridional, la plus grande église en brique jamais construite, la plus grande cathédrale peinte en Europe. La visite se poursuit sous la houlette de Lise Albarède qui évoque la forme basilicale de l’édifice et le contraste saisissant entre un intérieur richement orné et un extérieur très austère. Les groupes s’ébrouent ensuite vers la rivière Tarn et le Pont Vieux, puis le Marché couvert, avant de parvenir enfin à la collégiale Saint-Salvi et devant l’hôtel de Saunal, où est évoquée la culture du pastel.
Ressenti de nouveaux Albigeois
Quelques habitants livrent brièvement leur témoignage sur les raisons qui les ont conduits vers la Cité épiscopale. Joëlle, venant de Paris a jeté son dévolu sur Albi depuis juillet 2013, ayant une fille à Rabastens. Une autre personne arrive de Strasbourg ; elle a choisi pour son climat, étant à la retraite depuis mai 2013. Alphonse et Pauline sont deux jeunes gens, étudiants sur Albi ; venus de Paris, ils apprécient cette « ville à taille humaine » ; « c’est une ville qui nous plaît bien au niveau architectural. » Quant à Robert et à Véronique, ils sont là depuis un an ; « nous avons choisi Albi, car c’est une ville moyenne et agréable », notent ces deux amoureux du terroir albigeois, prêts à s’investir dans le milieu associatif tarnais.
Une réception en la salle des Etats Albigeois
Une réception à l’Hôtel de ville réunit ensuite tous ceux qui le souhaitent en la salle des Etats albigeois. Joëlle Dumas, présidente du de l’accueil Villes de France du Grand Albigeois, amorce une présentation de la ville illustrée par un film documentaire ; un diaporama décrit les différentes activités proposées aux nouveaux venus ; ces derniers se voient remettre un livret d’accueil ainsi que le document superbement illustré « Albi destination unique ». C’est au tour de Philippe Bonnecarrère de prendre la parole ; après avoir présenté les principaux élus et leurs fonctions, dont Stéphanie Guiraud-Chaumeil, il revient sur les 4 axes principaux portant la ville dans une dynamique encourageante : le patrimoine, la culture, la ville étudiante avec l’Ecole des mines, l’université Champollion et enfin l’économie avec notamment l’Hôtel d’entreprises, le parc technopolitain Albi-Innoprod.
Des nouvelles du projet phare de la mairie : Les Cordeliers
C’est un nouveau lieu culturel voulu comme un centre de vie et un point de jonction entre les racines patrimoniales, historiques de la ville et les ailes de son développement urbain futur, avec notamment le positionnement des Cordeliers comme centre de congrès. Cet ancrage dans le futur, le maire l’a souhaité en accord avec tous les partenaires au premier rang desquels se situe la Scène Nationale, dirigée par Pascal Paris. Celle-ci a déjà recueilli pour la saison qui vient 2650 abonnements ; le 9 décembre prochain aura lieu l’ouverture du parking ; le 21 décembre l’ouverture du cinéma et le 28 février 2014, ce sera l’ouverture des spectacles.