Albi: la naturalisation et Marie Curie

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Albi : naturalisation de 22 habitants, évocation de Marie Curie

Dans les salons de l’Hôtel  de la préfecture avait lieu en présence de Thierry Gentilhomme, ce jeudi 18 février la naturalisation de 22 personnes : 6 venant d’Albi, 1 de Brens, 1 de Castelnau de Montmiral, 3 de Castres, 2 de Gaillac, 2 de Graulhet, 2 de Lacaune, 1 de Lavaur, 1 du Séquestre, 1 de Puygouzon, 1 de Réalmont et 1 de Salvagnac.

Une vidéo-introductive : Vous pouvez être fiers d’être français

Une vidéo introductive a d’abord été diffusée aux participants, les naturalisés accompagnés de leurs proches. La nationalité française, sujet qui a fait récemment débat au Parlement, implique des droits et aussi des devoirs. Le préfet rappelait qu’ « en tant que français, nous sommes héritiers d’un patrimoine de valeurs et d’une histoire commune, nous sommes tous responsables d’un destin partagé. Cet héritage et ce destin s’articulent autour des trois éléments de la devise républicaine:  liberté, égalité, fraternité. Liberté comprend le droit de vote ; l’égalité permet la reconnaissance de la diversité, notamment la diversité de convictions et de croyances ; les hommes naissent libres et égaux en droits ; la fraternité  rend possible la vie commune au sein de la nation. La laïcité permet à chacun de pouvoir exercer son culte. Respect de la loi, transmission des valeurs de la République, le nouveau français passe un contrat citoyen avec son pays pour un meilleur vivre ensemble possible ». Le préfet a terminé en citant  John Kennedy : « Ne pensez pas d’abord à ce que le pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour le pays. »

L’évocation de Marie Curie par les élèves du collège Val Cérou de Cordes

Les élèves du collège Val Cérou de Cordes ont retracé la vie marquante de Marie Curie, une émigrée polonaise qui fait honneur tant à son pays d’origine que son pays d’adoption. Marya Slodowska naît à Varsovie, en Pologne, le 7 novembre 1867. Son enfance est marquée par des conditions de vie difficiles ; très tôt, elle perd sa mère et une de ses sœurs, victimes d’une épidémie de typhus et de tuberculose. Elle se plonge dès lors avec détermination dans ses études et obtient la médaille d’or de son lycée, en 1883, à l’âge de 16 ans.  Elle devient institutrice pendant 5 ans. Puis Marya, devenue Marie, décide de suivre sa sœur Bronia qui rêve de devenir médecin à Paris ; elle la rejoint en septembre 1891 et s’inscrit à la faculté des sciences. Elle est reçue première à la licence en sciences physiques en 1893 et un an plus tard en 1894, elle décroche sa licence de mathématiques. Elle rencontre Pierre Curie qu’elle épouse en 1895. Deux enfants naîtront de cette union : Irène qui épousera le professeur Frédéric Joliot et Eve qui aura une carrière de pianiste. Pierre et Marie Curie reçoivent avec Henri Becquerel le prix Nobel de physique pour leurs découvertes sur les substances radioactives. Puis elle obtient le Prix Nobel de chimie en 1911 pour ses travaux sur le radium. La guerre de 1914 éclate ; avec sa fille Irène, elle va mettre ses connaissances et déployer son activité au service des blessés : c’est ainsi que 200 unités de radiologie mobile vont parcourir le front, les petites curies, améliorant les conditions des opérations chirurgicales. Après la guerre, elle continue ses recherches, mais elle s’éteint le 4 juillet 1334, des suites d’une leucémie. Ses cendres sont transférées en 1995 au Panthéon.

Pierre-Jean Arnaud- 22 février 2016

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