Alex, le ripeur au grand coeur

Graulhet : Alexandre, le ripeur au grand coeur

Le mercredi 13 novembre, Alexandre est venu au centre paroissial de Graulhet, parler de son métier de ripeur devant une assemblée d’une trentaine de personnes. Jacques Désert nous raconte ce moment d’échange privilégié entre le public et ce jeune homme.

Un parcours surprenant

Alexandre est un grand jeune homme d’un abord sympathique et liant. Il ne répond pas à l’image que l’on se fait du parcours d’un ripeur (éboueur). Après une licence d’histoire géographie, il entre dans la gendarmerie mais ne souhaite pas y rester. Ensuite, il effectue plusieurs missions d’intérim à Véolia puis décroche un CDI chez Paprec ; toutes ces entreprises s’occupent de la gestion des déchets et de leur valorisation. Alexandre a toujours souhaité travailler dans des secteurs nécessaires au bon fonctionnement de la société mais il a un désir de mobilité professionnelle.

Ripeur : les contraintes d’un lève-tot, les joies aussi

Il évoque d’abord les contraintes de son travail de ripeur : levé à 4h du matin, embauche à 5h pour 7 h de travail par tous les temps, il se retrouve dans une équipe de trois personnes : un chauffeur et deux ripeurs. Parmi les inconvénients inhérents à sa fonction, il évoque les odeurs, la lourdeur de certaines poubelles pleines à ras-bord. Alexandre développe ensuite ce que ce travail, que l’on peut trouver ingrat de prime abord, a de gratifiant ;  Il est conscient de son utilité sociale ; il découvre avec joie le patrimoine, les paysages ruraux (le lever de soleil au petit matin…) et surtout le contact avec les gens : les bonjours, les gestes de sympathie, les petites attentions (tourner les poignées des poubelles vers l’extérieur pour faciliter leur manipulation par le ripeur). Dans l’échange avec l’assistance qui suit, nous apprenons que chacun de nous en moyenne génère 525 kg de déchets par an. Il explique leur tri en vue du plus grand recyclage possible. La soirée se termine par le partage amical de brioches et de jus de fruits.

Pierre-Jean Arnaud et Jacques Désert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *