Graulhet-Gaillac-Boissel : Entre palmiers, rosiers et lauriers-roses
La dernière sortie avant les vacances d’été a entraîné les Amis du Jardin au hameau de Boissel chez M. et Mme Gé. Sous le chaud soleil estival de ce samedi 26 juin, nous avons trouvé dans cet espace de 5000 m2, une très grande variété d’essences végétales, dominées par trois plantes majoritaires : les rosiers, les palmiers et les lauriers-roses. Suzy Péquignot est une passionnée des lauriers-roses ; elle partage pour les Amis du Jardin cet attrait pour ces plantes très décoratives, dont elle a fait pousser plus de cent variétés dans son domaine. Elle a aussi une très belle collection de rosiers depuis les plus rustiques de type églantier jusqu’aux plus sophistiqués et aux plus anciens.
Nerium street entre Néréides, paillage et arrosage
Intarissable sur le laurier-rose, de nom savant Nerium oleander, Suzy Pequignot qui a baptisé ses allées de jardin Nerium street, nous conte l’origine de ce mot. Nerium vient de Nérée, divinité marine chez les Grecs ; Nérée de son union avec Doris est le père des cinquante Néréides, nymphes qui forment le cortège de Poseïdon. Les lauriers-roses des Gé dont la floraison est rendue tardive par une météo contrastée expriment par leur diversité florale et odorante toute la beauté de cette plante au feuillage persistant. Suzy en fait des boutures ; des lauriers-roses tiges, disséminées dans ses parterres attendent d’enrichir la composition de leurs aînés. Un paillage à base d’écorces protège les jeunes plantations et un arrosage goutte à goutte élaboré par le maître des lieux Daniel, contribuent à leur belle croissance.
Un jardin méditerranéen où le palmier prospère
Encore sous le charme de cet endroit exceptionnel, Monique témoigne : « Nous avons été plongés dans un univers dépaysant ; où étions-nous ? Dans un jardin méditerranéen ou au sud de l’Espagne, étant donné la présence de nombreux palmiers et de lauriers-roses ? C’est un lieu plein d’harmonie et d’équilibre entre les arbres, les massifs floraux et les plantes vivaces, la déclivité naturelle permettant d’ajouter une dimension supplémentaire à cet espace aménagé depuis quarante ans. ». Cette visite s’est terminée par un temps convivial et des rafraîchissements bienvenus ont été servis. Christophe Assalit a répondu aux questions des participants notamment sur la taille des lauriers-roses et des hortensias, qui ne doivent pas être rabattues à ras car cela compromet la floraison de l’année suivante. Ne pas oublier que le laurier-rose est une plante toxique dont l’ingestion peut être létale.
Pierre-Jean Arnaud