Christophe Ramond : les chantiers prioritaires
La crise du Covid-19 n’a rien arrangé. Elle nous a montré l’importance de l’altruisme, de l’humilité et de la solidarité. L’importance du Département comme échelon de proximité n’est plus contestée par personne. Nous avons été en première ligne pour répondre aux conséquences sociales, sanitaires de ces crises et pour venir en aide à nos concitoyens fragilisés, côte à côte avec les Maires. Je souhaite que notre institution départementale soit un pôle de stabilité et d’actions pendant les sept prochaines années. C’est pourquoi notre responsabilité en tant qu’élus est d’autant plus grande pour redonner envie aux Tarnais de se projeter et de retrouver des perspectives. Durant l’été, nous avons travaillé sur un certain nombre de chantiers prioritaires pour répondre à l’urgence mais aussi en initiatives pour préparer l’avenir. Avec le même engagement, je serai aux côtés des Tarnais pour amener des réponses sur des questions prioritaires notamment :
La santé: La manière dont nous organisons nos soins, nos services de santé («démographie médicale», pénurie de médecins) est un axe fort de mon mandat, avec un plan d’action de 3 millions d’€.
La solidarité avec les plus vulnérables : La crise actuelle nous montre à quel point on a besoin des autres pour se sentir bien. Pour nos aînés, nos personnes en situation de handicap, c’est un travail sur le lien social, la prise en charge et leur accompagnement qui doit évoluer avec une meilleure considération du personnel médico-social.
L’emploi et l’insertion par l’activité économique : Il y a aussi notre jeunesse, fortement éprouvée pendant la crise sanitaire… À ce sujet, le Président de la République a annoncé cet été le « revenu d’engagement » dont le montant n’est pas encore arbitré. Si l’intention est louable, des questions subsistent sur les modalités d’application de ce dispositif : quel public ? sera-nous dans une situation de libre choix des jeunes et sur quels critères ? Comment s’articulera l’accompagnement entre les missions locales et Pôle Emploi? L’autre interrogation est financière, l’embauche de milliers de professionnels de l’accompagnement devra aussi s’accompagner de solutions et de formations, pour un coût annuel nous dit-on d’environ 2 milliards d’euros. A-t-on évalué le bénéfice de ce dispositif pour ces jeunes ? Enfin, un autre point essentiel du niveau de contreparties demandées au jeune qui ne doit être ni trop strict ni trop souple si l’on veut aider le plus grand nombre. Ma priorité est aussi le soutien à l’économie, aux tissus associatifs, à la culture, au sport pour renforcer les conditions d’attractivité, de dynamisme et de développement du territoire. Nos efforts seront poursuivis en matière de mobilité, d’infrastructures performantes. Je souhaite renforcer notre soutien à l’investissement pour accompagner l’emploi local.
L’environnement : Nous pouvons et avons le devoir d’agir et modifier notre environnement. Nous avons compris à l’occasion de la pandémie que l’homme n’est pas au-dessus de la nature. Nous cohabitons avec elle, voilà pourquoi nous devons relever le défi du développement durable, revoir notre consommation (circuits-courts, bâtiments, mobilité alternative), accompagner nos agriculteurs et nos filières qui font la richesse de notre Département. Ces quelques exemples sont un avant-gout de ce qui nous attend pour la rentrée et les mois à venir. Avec les élus de la Majorité départementale, je travaillerai avec la même détermination et humilité : Celle qui consiste à respecter les autres, leurs exigences et leurs préoccupations. Dans le dialogue et la proximité. Avancer vers un projet commun, mais aussi avec le sentiment que l’on peut toujours progresser et chercher à s’améliorer.