Sivens: le préfet se prononce pour l’apaisement et la paix civile
La compassion pour les familles et le traumatisme des gens de la vallée
Dans son rendez-vous avec la presse ce vendredi 23 octobre et après avoir rencontré hier jeudi les interlocuteurs du dossier Sivens, le préfet Thierry Gentilhomme a renouvelé son message d’apaisement vis-à-vis de tous les protagonistes (cf point presse du 14 octobre). S’il trouve normal de faire place à la douleur de la famille de Rémy Fraisse, il ne souhaite pas passer sous silence le traumatisme subi par les gens de la vallée et par les élus. Tous ont souvenir des actes de violences qui ont été commis.
Cela passe par une phase de pardon
A propos de l’arrêté municipal de Maryline Lherm sur l’interdiction de la manifestation du 25 octobre, le préfet réaffirme son attachement à la légalité. Le contrôle a priori des actes administratifs n’existe plus de puis 1982; c’est un contrôle a posteriori qui s’exerce. Le service d’ordre ne sera pas absent mais il déclare que quoiqu’il arrive, « l’Etat prendra ses responsabilités. Il faut que toutes les personnes concernées fassent preuve de capacité à reconstruire; cela passe sans doute, a-t-il ajouté, par une phase de pardon« .
Construire les réponses ensemble
La seule issue est pour le préfet de se remettre très rapidement tous autour d’une table pour bâtir le projet de territoire de la vallée du Tescou; c’est le seul enjeu qui vaille. Il s’agit de « construire les réponses ensemble« .
Pierre-Jean Arnaud -23/10/2015