Albi : L’enchantement de la 9e nuit Pastel
Une affluence considérable malgré la météo incertaine
Certains esprits chagrins ont cru bon de critiquer sur les réseaux sociaux la mise en lumière et le traitement lumineux de la 9e Nuit pastel 2017. Comme en réponse, un participant de cette soirée témoigne : « Je ne souscris pas à cette appréciation et bien que n’ayant pu faire un tour exhaustif des différentes représentations et animations, fort prolixes au demeurant, il m’est apparu que les efforts des partenaires et de la mairie d’Albi devaient être reconnus à juste titre, procurant une satisfaction aux nombreux visiteurs ». Comme lors des précédentes éditions, la profusion de l’offre (une trentaine de propositions de concerts et spectacles gratuits) a contraint les déambulateurs nocturnes, venus en grand nombre malgré la météo incertaine, à limiter leurs choix.
Des sons classiques aux sons modernes : harpes et flûtes suaves du Conservatoire
Au Palais de la Berbie, sur l’esplanade, alors que les flûtes et de harpes « Des Lyres et des Roseaux » avec l’ensemble des Jeunes du Conservatoire a apporté avec une délicate note de rêve et de poésie avec la Sarabande de Haendel et l’Impromptu de Schubert et la Pavane de Fauré. Le « Trio des arbres», composé de Béatrice Buiron, soprano, Anne-Marie Castagner, harpe et Philippe Ferreira, clarinette a offert des morceaux d’Eric Satie, Schumann, Déodat de Séverac, Reynaldo Hahn.
Les massifs luminescents du jardin de la Berbie
Dans le même temps, les massifs du Palais de la Berbie, prenaient un relief géométrique particulier avec une scénographie lumineuse évolutive, pleine de magie et de féerie, séduisant un large public. Le jardin à la française commandité par le 1er archevêque d’Albi, Hyacinthe Serroni était revisité à la faveur de cette illumination nocturne en bordure du Tarn, dont le lit faisait miroiter les lumières et lampadaires de la ville.
Nadia Yermani en Carmen passionnée
Place de la Pile, avait lieu un mini-récital de chant lyrique donné par Nadia Yermani, mezzo soprano. Cette Carmen passionnée, remarquablement accompagnée au piano par François Riu-Barotte, enthousiasmait les amateurs d’opéra venus l’écouter dans L’amour est un oiseau rebelle ou dans la Sèguedille.
Pierre-Jean Arnaud