Albi: halte au projet bioéthique

Albi : Marchons Enfants alerte sur le projet bioéthique en cours

Une opération de sensibilisation a été menée à l’initiative d’un collectif d’associations sous la bannière de Marchons Enfants ce samedi 27 mars, place du Vigan à Albi. Ces associations tiennent à attirer l’attention du plus grand nombre sur le projet de loi bioéthique qui  doit repasser en 3e lecture  devant l’Assemblée Nationale, après avoir été largement modifié en 2e lecture par les sénateurs. Après Toulouse, Perpignan, Montpellier, Nîmes, Carcassonne et Auch, c’était au tour d’Albi d’accueillir des représentants de plusieurs départements d’Occitanie pour cette action Flash qui dénonce une réforme anthropologique majeure voulue par le Gouvernement, mais non souhaitée par le grand public. 

Un bébé géant couvert de code-barres et de symboles de l’euro

Que disent les adversaires de ce projet ? Il ouvre la voie comme le montre symboliquement le bébé couvert de code-barres et de symboles de l’euro exposé place du Vigan, à la marchandisation humaine, avec la PMA sans père et la GPA. Ils rappellent que l’Assemblée nationale a voté cet été dans son article 2 alinéa 14, « l’autorisation pour des centres privés à but lucratif de recueillir et conserver des gamètes. L’article 4bis alinéa 2 autorise au cas par cas la reconnaissance des filiations d’intention pour les enfants nés d’une GPA à l’étranger ; cela revient en fait à reconnaître le principe de la GPA ! Contrairement à ce que prétend Olivier Véran, la ligne rouge de la GPA est déjà franchie par le projet de loi ».

70% des Français pour la suspension du projet

« En 2017, Emmanuel Macron indiquait qu’il légaliserait la PMA pour les femmes seules et les couples de femmes si le débat aboutissait favorablement. Il précisait sa volonté de ne pas passer en force et de construire un consensus. 70% des français (IFOP février 2021) estiment que le projet de loi bioéthique doit être suspendu ou maintenu en supprimant les mesures qui divisent le plus les élus. Les sénateurs et les députés sont plus divisés que jamais sur l’éventualité d’un accès à la PMA sans motif médical et plus largement sur le projet de loi bioéthique. Où donc est le consensus ? »

Pierre-Jean Arnaud

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