Albi: N. Ferrand-Lefranc au 2e tour

Albi : Nathalie Ferrand-Lefranc, candidate militante à la mairie

Fille d’un médecin orthophoniste de Castres, élu dans la municipalité Gabarrou,  Nathalie Ferrand-Lefranc est mère de famille de 3 enfants et grand-mère de 5 enfants. Albigeoise depuis 36 ans, elle a exercé la profession de chirurgien-dentiste pendant trente ans au sein d’un cabinet libéral. Un accident l’a contrainte d’arrêter pour se consacrer à des activités de formatrice dans des associations  et de représentation au sein du Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes. Depuis longtemps engagée dans la vie associative, elle a milité pour la suppression des biberons au bisphénol et contribué à l’établissement d’une charte d’engagement Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens. Proche des institutions Région et Département, elle se revendique comme non encartée et dit avoir été désignée par le « Collectif pour Albi».

Le constat d’une équipe municipale sortante ayant perdu le contact avec les Albigeois

Nathalie Ferrand-Lefranc est très critique sur la gestion des élus sortants : « Nous sommes face à une équipe qui n’est pas dans un fonctionnement démocratique ; elle n’écoute pas suffisamment les associations de quartier et ne tient pas compte des changements sociaux. Elle procède au bétonnage de la ville et supprime des terres agricoles à la Renaudié. Malgré le réchauffement climatique, elle continue à créer des places minérales ; elle a fermé cinq écoles de quartier, supprimé la piscine de Caussels, équipement très prisé par les habitants du quartier. Négligeant la politique sociale, elle utilise l’argent public pour financer des équipements tels le circuit d’Albi et les Cordeliers (financement à hauteur de 1,3 m€ par de l’argent public, pour un équipement géré par un exploitant privé). L’argent public doit servir à relancer l’économie locale. Albi a perdu 400 emplois mais l’équipe actuelle cherche à faire d’Albi une carte postale pour attirer les retraités du Nord et de l’Est de la France ».

Un projet fortement teinté d’écologie sociale

Nathalie Ferrand-Lefranc détaille ensuite son projet : « Il se veut tourné vers l’écologie sociale en faisant vivre la démocratie au plus près des gens.   Après la crise sanitaire, nous proposons de relancer l’économie avec plusieurs actions : un programme de rénovation urbaine de l’habitat, en agissant sur ses performances énergétiques, notamment en centre-ville avec des habitats partagés émanant de structures coopératives. Nous prévoyons aussi de développer la filière agroalimentaire, en faisant revivre une ceinture maraîchère autour d’Albi. Nous souhaitons développer un pôle Energies  renouvelables  (biomasse, hydrogène…) autour de Bernard Gilabert, en charge de ces questions à la Région. Nous voulons favoriser la création de l’école de la 2eme chance à l’intention des décrocheurs scolaires, en sollicitant des financements Etat-Région. Nous appliquerons les projets du Green deal, orienté vers la transition écologique. Nous faciliterons le recours à la commande publique avec découpage des lots pour que puissent répondre aux appels d’offres des artisans locaux et pas seulement des grands groupes. Nous restaurerons localement les chaînes de valeur complète depuis  la production, la transformation et la vente, évitant le recours à des pièces importées de Chine ou d’Italie. Pour la politique commerciale, face à la dévitalisation du centre-ville, nous proposons la gratuité des transports en commun. Coté mobilités, nous promouvrons les déplacements doux ainsi que l’usage du vélo avec des pistes cyclables sécurisés (7 décès en 2019, 1 en 2020). En conclusion, il ne faut pas vendre Albi à l’extérieur, il s’agit de passer d’une ville à vendre à une ville à vivre ».

Pierre-Jean Arnaud

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