Autoroute Castres: courrier lecteur

vue autoroute

Autoroute Castres-Toulouse : lettre à notre Marianne … de Puylaurens !
Consultant le registre numérique de l’enquête publique, on lit que : l’autoroute c’est l’emploi et l’arrivée certaine d’entreprises ! A Gaillac, pourtant dotée d’une autoroute sans péage (A68), le groupe ALPHACAN supprime ce jour une centaine d’emplois directs ! Justement, Gaillac équipée d’une zone d’activité d’intérêt régional (ZIR) du Mas de Rest ce jour bien à la peine, où figure notamment le groupe CARECO, Surplus Auto spécialisé dans le recyclage et pièces automobiles et sa cinquantaine de salariés après son déménagement forcé de … Castres ! En effet, voilà plus d’une quinzaine d’années, lors des plans et études d’une 2×2 voies entre Castres et Soual (abandonnée pour être reprise ce jour au profit de l’autoroute de dans cinq ans qu’on attend depuis 2013 !), son tracé devant traverser les terrains de ladite casse automobile, lui interdisait toute perspective de développement et d’avenir ! Expropriée par une grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf et d’adroits bourgeois, petits-princes et marquis se prévalant de la merveille des merveilles et du miracle annoncé plus haut, rêve bientôt réalité … en 2010, en 2013, en 2015 en 2024 … voulant bâtir comme de grands seigneurs autour de leurs ambassadeurs et pages ! Rationnelle, cette société nec plus ultra de l’économie circulaire (qui n’a laissé à Castres qu’un magasin symbolique) quittait avec sa cinquantaine d’emploi (créée à Gaillac), les lieux … à cause, un comble, d’un projet d’autoroute décennal dessiné en pointillés sur un plan de ville et une carte routière Michelin (à défaut de ses usines à Castres–Mazamet comme envisagées mais rejetées par nos industriels tarnais !). Et sans doute d’être idiot, de n’y rien comprendre ni à la France, ni à Castres ! Prétexter que l’Etat n’a plus un sous pour revendiquer et justifier une autoroute à tune alors qu’il vient de signer en ce mois de janvier avec la Région Occitanie Pyrénées, Méditerranée, un avenant de quelque 127 millions d’euros supplémentaires au contrat de plan Etat-Région (CPER) pour de nouvelles opérations comme, « sur le volet routier, la poursuite de programme d’investissement de mise en 2×2 voies (gratuite) sur la RN88 au-delà de Rodez vers Séverac-le-Château, Marvejols, Mende et Langogne ou encore la finalisation la déviation de Saint-Béat (N125) » relève de l’inconscience et de l’échec des élus et acteurs locaux à mobiliser l’argent public comme bien d’autres de leurs pairs, eux, le font ! Et de conclure par une lettre à Castres et à notre Marianne de Puylaurens, citant, André Malraux et ses recueils de propos d’un certain Charles de Gaulle, « on ne fait rien de sérieux si on se soumet aux chimères, mais que faire de grand sans elles ? » …

Olivier ROQUES, Castres, Tarn, Voie lactée

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