Sivens : Un projet de territoire qui redémarre
Entre le projet initial de retenue d’eau de 1 500 000 m3 conçu avec l’appui de l’ancien maître d’œuvre, l’Agence de Bassin Adour Garonne et l’accord récent obtenu sur le Tarn et Garonne prévoyant des retenues de 40 000 m3 et des interruptions de pompage estival, il y a place pour une solution médiane pour le territoire du bassin du Tescou. Bérangère Abba, secrétaire d’Etat à la biodiversité, a tenu un point-presse sur le sujet ce lundi 29 mars 2021 ; elle a estimé que le dialogue et l’énergie déployés au sein de l’ICC ont apporté des réponses aux différents enjeux économique, environnemental, agricole et écologique et préservé les intérêts des différents acteurs : respect des zones humides, soutien aux pratiques agro-écologiques. Malgré l’absence de consensus de l’ICC à fin 2020, une cartographie des zones humides a pu être dressée.
Deux types de retenues
L’Etat ayant repris la main sur le dossier, propose le maintien de l’ICC comme instance de dialogue et de réflexion. Ensuite, Bérangère Abba a annoncé la constitution d’un syndicat mixte pour porter le projet avec un maître d’ouvrage ; un médiateur sera désigné parmi les membres de la haute Fonction publique pour veiller au bon déroulement des opérations (études et moyens mis en oeuvre) suivant la méthodologie du PTGE, Projet de territoire de Gestion de l’Eau. On s’orienterait vers la création de deux zones de rétention d’eau : une d’environ 500 000 m3 pour les besoins des irrigations et une série de retenues pour les zones humides. Un processus qui reprend donc après une phase de quatre ans de demi-sommeil.
Pierre-Jean Arnaud