En mai, le Rotary fait ce qui plait aux Restos Bébés
Comme prévu, 33 cartons de matériels ont été livrés aux Restos Bébés du Cœur de Carmaux fin mai, soit la totalité de la commande passée par le Rotary Club de Carmaux, après concertation avec les bénévoles afin de coller au plus près au besoin des jeunes ménages suivis. Les sourires étaient derrière tous les masques et se devinaient aux plis des yeux, en pensant aux heureux bébés qui allaient bénéficier de matériels neufs homologués et pratiques ; qui d’un lit fixe avec un bon matelas, d’un parc, matelas à langer, siège auto sécurisé… Dans le hall, le déballage et montage d’une poussette, d’une chaise haute et d’un lit pliant n’ont guère posé de problème, dans un temps record et une gaieté communicative. Nous avions ainsi un premier plan idéal pour le cliché de circonstance sur fond de photo de Coluche et de roue rotarienne dressée sur les cartons. La présidente des Restos Bébés du Cœur de Carmaux, en compagnie de celle à qui elle a succédé, a amené la touche de vie indispensable à cet instantané. Le président du Rotary Club de Carmaux tient à signaler qu’avec la seule trésorerie du club et l’apport de la fondation Rotary pour compenser l’impossibilité d’organisation d’évènement financeur du fait de la pandémie, la dotation aurait été réduite de près de moitié. Il souhaite donc remercier les fidèles partenaires de cette action : les magasins Intermarché de Carmaux et Super U de Blaye Les Mines, les agences de Carmaux du Crédit Agricole et de la Banque Populaire Occitane, les vignobles Les Vignals de Cestayrols et l’entreprise de chauffage-plomberie Emmanuel Rios de La Croix de Mille. Ils ont leur part de la gratitude exprimée par les bénévoles des Restos Bébés. A un peu moins d’un mois du passage de témoin annuel au sein du club, il est rassurant de constater que si les obstacles n’ont pas manqué depuis un an, l’imagination aura permis d’en contourner certains et d’en compenser quelques autres. Nul ne l’a mieux écrit que Nicolas Boileau: « Hâtez-vous lentement ; et sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez. Ajoutez quelquefois et souvent effacez ». C’était il y a 3 siècles « mais le temps ne fai(sai)t (déjà) rien à l’affaire » pour Molière, en des temps encore bien plus propices aux grandes épidémies.