ECLJ: génocide chrétiens Etat islamique

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ECLJ: Intervention à l’ONU pour dénoncer les génocides de chrétiens par l’Etat islamique

Communiqué ECLJ-24 juin 2016

A l’ONU pour dénoncer le génocide des chrétiens par l’État islamique…
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Les 20 et 21 juin 2016, l’ECLJ fit deux présentations devant le Conseil des droits de l’homme, aux Nations Unies (ONU), pour défendre les chrétiens persécutés par « l’État islamique » ainsi que pour dénoncer les mariages forcés des jeunes filles au Kenya.

Ces interventions orales font suite à nos courriers adressés aux États membres du Conseil ainsi qu’à nos déclarations écrites déposées à l’ONU.

Nous y demandons aux États de respecter leurs obligations internationales et de reconnaître que les atrocités commises par l’ »État islamique » contre les chrétiens et d’autres minorités constituent un génocide au sens du droit international.

La Commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie vient de publier un rapport reconnaissant que l’ »État islamique » commet un génocide contre les Yézidis, mais non pas contre les chrétiens et d’autres minorités.
Expliquant sa décision d’exclure les chrétiens de leur déclaration, la Commission écrit :

Même si les communautés chrétiennes qui vivent encore dans le territoire contrôlé par l’État islamique ont une existence difficile et souvent précaire, sont considérés avec suspicion, et sont vulnérables face à des attaques si l’État islamique considère qu’ils demandent protection auprès de forces non-alignées, leur droit d’exister en tant que chrétiens au sein de tout l’État islamique, quelle que soit l’époque, est reconnu, tant qu’ils paient l’impôt nommé « djizîa ».

Dans son intervention, l’ECLJ a souligné que cet argument ne parvient pas à pleinement apprécier la manière dont l’impôt djizîa est utilisé contre les chrétiens, et ne prend pas la juste mesure de l’ampleur des menaces et persécutions auxquelles les chrétiens font face. L’ »État islamique » a fait part de son intention spécifique de tuer tous les chrétiens s’ils ne se convertissent pas, ne paient pas la djizîa et refusent de partir. Payer la djizîa, fuir ou se convertir à l’Islam pour éviter la mort ne sont pas des alternatives valables, car nombreux sont les chrétiens qui, trop pauvres pour payer la taxe, n’ont d’autre choix que de fuir leur patrie, renier leur foi, ou mourir.

… Et protéger les jeunes filles kényanes des mariages forcés
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L’ECLJ a également attiré l’attention du Conseil des droits de l’homme sur le sort des jeunes filles de la tribu de Samburu au Kenya. Dans cette tribu, des jeunes filles sont, dès l’âge de six ans, régulièrement victimes de mariages forcés, de mutilations génitales, de viols et d’esclavage. Ces pratiques portent gravement atteinte aux enfants, mais les auteurs de ces crimes continuent de les commettre impunément. L’été dernier, une organisation affiliée à l’ECLJ et basée au Kenya, le « East African Center for Law & Justice » (EACLJ), a secouru des jeunes filles âgées de 10 et 13 ans d’un tel sort. L’une des jeunes filles avait subi des mutilations et vivait avec un chef local âgé de 53 ans.

Pourtant, alors que nous venons en aide à ces jeunes filles, nous avons constaté que la plupart des auteurs de ces crimes sont laissés en liberté. L’EACLJ a initié des poursuites devant les tribunaux demandant que ceux qui violent, abusent et asservissent les jeunes filles de Samburu, quel que soit leur statut ou position au sein de leur communauté, soient poursuivis et condamnés.

Au regard du droit international, le Kenya a l’obligation de protéger ces jeunes filles des mariages forcés, et de veiller à ce qu’aucun mariage forcé ou précoce n’ait de validité juridique.

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