Gaillac: nveau parcours M. Beaux-arts

Gaillac : Bertrand de Viviès dévoile le nouvel aménagement muséal des Beaux-Arts

Le programme des conférences de la SAMPG, Société des amis des musées et du patrimoine de Gaillac, s’est poursuivi mercredi 19 février avec la présentation par Bertrand de Viviès, conservateur des musées et du patrimoine, du nouveau parcours muséal des Beaux-Arts, dans son écrin du parc Foucaud.

Naissance et aménagement du musée des Beaux-Arts

L’histoire du musée des Beaux-Arts débute lorsqu’un peintre Firmin Salabert, élève d’Ingres, né en 1811 et décédé en 1895 à Gaillac, fait don d’une partie de ses œuvres à la ville.  Le principe de la création d’un musée est acté en 1898 ; le site du château de Foucaud est acquis en 1903 par la ville mais il faudra attendre 1925 pour que l’autorisation soit donnée par le Ministère. C’est seulement en juin 1934 que le Musée est inauguré sous la municipalité de Jean Calvet. Après une interruption liée à la guerre de 1939-1945, le Musée retrouve à partir du début des années 50, ses œuvres dispersées chez des particuliers. Sous l’impulsion de Jacques Dary et d’Alain Soriano, il fait l’objet d’une restauration de 1990 à 1994 ; la mise en place des œuvres a lieu en 1995.

Un nouveau parcours décidé après l’exposition les Trésors de Pékin et les dernières acquisitions

En 2018, l’exposition des Trésors du musée de Pékin avec ses extraordinaires rouleaux des Lettrés, nécessite le déplacement des collections. Dans le même temps, la ville de Gaillac agrandit et modernise ses réserves muséales ; des nouvelles acquisitions sont aussi effectuées. Tout cela conduit à l’aménagement d’un nouveau parcours muséal qui privilégie une approche chronologique mais avec une cohérence thématique. Tout d’abord  les peintres de la fin du XVIIIe siècle et début du XIX siècle : Fortuné Dufau, Firmin Salabert, Joseph Latour , puis des peintres de l’école de Barbizon ; une autre salle abrite les peintres de la fin du XIX : Henri Loubat, Joseph Artigue, Paul Gervais. Une salle post-impressionniste et impressonniste accueille Pierre Prins, Henri Loubat, Raymond Tournon père, Charles Escot ; une salle Mobilier Art Nouveau abrite des réalisations d’Artigue, René Beauclair, Pauline Adour. Une salle est consacrée au sculpteur Pendariès. Gaston Durel occupe la salle orientaliste. La salle de l’école de Paris accueille Roger Worms, Jean-Philippe Gayral, Marie Ichanson. Celle du mouvement expressionniste,  Georges Artemoff et Marie Bermond. Les peintres fauves et abstraits sont représentés par Georges Gaudion, Jules Cavaillès et Christian d’Espic.

Pierre-Jean Arnaud

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