
Graulhet : Un binôme d’infirmières s’installe avenue de Gaulle
Une rencontre à l’institut de soins infirmiers de Champollion
Elles ont la fibre de soignantes, Annick et Elisa, infirmières qui se sont connues sur les bancs de l’Institut des Soins Infirmiers à Champollion à Albi. Leur rencontre amicale a débouché sur un projet professionnel qui s’est concrétisé à Graulhet. « Nous avons créé notre cabinet infirmier au 99 avenue de Gaulle dans les locaux laissés libres par la pharmacie Foulard, devenue Aprium ; en effet celle-ci a déménagé au carrefour de l’Appel du 18 juin au 1 avenue Rhin et Danube. A l’époque, une étude de marché avait recensé 11 000 rotations de véhicules par jour, soit à peu près 4000 conducteurs. Nous voisinons avec un opticien, Générale d’optique. Nous avons une salle de réflexologie à l’étage ».
Une activité qui a débuté le 1er janvier
« Nous avons commencé à travailler le 1er janvier 2025 à 19h par une 1ere injection d’antibiotique », indiquent Annick et Elisa ; nous avons déjà une patientèle de plusieurs dizaines de personnes ; cela va des bébés aux seniors, en passant par les femmes enceintes. Nous sommes en relation avec plusieurs médecins de ville à Briatexte et à Graulhet. Annick est la doyenne et totalise déjà 25 ans de parcours professionnel dans le domaine de la santé : 14 ans en tant qu’aide opératoire, 8 ans comme aide-puéricultrice à la maternité de Lavaur et 3 ans au service psychiatrie de Pinel. « J’ai eu envie de revenir sur Graulhet, vers la route de Notre-Dame des Vignes, confie-t-elle. Ayant perdu ma maman, cela m’a donné une force supplémentaire ». Annick a aussi complété mon parcours par une formation de réflexologie, qu’elle exerce notamment auprès des femmes enceintes. Quant à Elisa, après sa formation à l’IFSI, elle suit également une formation sur la spécialité Bien-Etre. Elisa a passé 2 ans au service des urgences en psychiatrie ; elle a d’ailleurs à cette occasion, travaillé avec Annick au centre Pinel. Toutes deux sont natives du Tarn et « nos papas ont travaillé chez le même employeur ».
Un binôme actif, soudé et complémentaire pour réaliser soins et bilans de santé
Toutes deux insistent sur le fait qu’au-delà des gestes techniques du métier, il y a place pour la bienveillance et la douceur. « Un fonctionnement harmonieux entre les membres du binôme est impératif ; il n’y a pas de concurrence entre nous. Nous nous inscrivons aussi dans la démarche de prévention en proposant des bilans de santé : avec électrocardiogrammes, toise, balance professionnelle. Notre projet idéal serait de disposer d’une salle de luminothérapie. Cette pratique fait pénétrer les patients dans un univers qui les soulage en raison de l’effet thérapeutique des lumières et autres jeux d’eau. Mais tout cela a un coût, qui est assez élevé. Au final, nous aimerions inaugurer notre cabinet infirmier quand nous auront rejoint un ou deux autres professionnels de santé ».
Pierre-Jean Arnaud