Graulhet: Jardin de la Rivière II

Graulhet : Le soleil brille, brille, brille au Jardin de la rivière

Le jardin de la Rivière a vu sa deuxième partie inaugurée par Blaise Aznar en présence de Philippe Folliot, sénateur, Claire Fita, conseillère régionale, Florence Belou et Alain Glade, conseillers départementaux. Ce projet de création de jardin de la Rivière a été initialisé au moment où Miren Martin-Iturria était directrice des Services techniques de la ville de Graulhet. La partie une du Jardin avait été inaugurée il y a tout juste 7 ans le 4 juin 2015.

Reprendre pied sur les berges du Dadou

Pour celui qui avait connu la rue St Jean et ses usines en friche jouxtant le Dadou, la transformation est saisissante ; désormais avec la destruction des bâtiments industriels de Bapel, Joqueviel et Cathala, le Graulhétois peut approcher plus facilement les berges. Arnaud Maurières, un des deux architectes concepteurs du jardin avec Eric Ossart, a parlé de l’aventure humaine autant que technique qui a permis de relier la ville à la rivière, tout en gagnant l’autre rive du Dadou par la passerelle St Roch. C’est ainsi qu’ont été aménagés le théâtre de verdure ainsi que l’espace de convivialité, enherbé et planté de paulownia, arbres à grand ombrage pouvant abriter des tables de pique-nique ; des gabions en bordure de berges permettent de contenir les mouvements de terre. Ce projet a été rendu possible par un travail exemplaire des équipes techniques municipales qui ont effectué en régie les prescriptions du cahier des charges. Blaise Aznar soulignait que ce Jardin  de la Rivière était invitation au voyage et au partage  des odeurs et des saveurs ; ce jardin entre ainsi en dialogue avec la ville, forgeant l’identité commune de la cité du cuir et mettant en valeur le Dadou, personnage à redécouvrir. « La nature devient jardin quand l’homme y trace son chemin ». Une nature à préserver des actes de vandalisme pour lesquels le maire se dit prêt à être intransigeant avec leurs auteurs, les dégradations ne pouvant provenir que de l’usage du temps.

Pierre-Jean Arnaud

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