
Graulhet : La poésie volcanique se décline en chansons et en récits
C’est sous le thème de la Poésie volcanique que les Poètes Sans Frontières se sont réunis ce samedi 26 avril pour leur quarante-deuzième rencontre annuelle. Jean-Paul Aymès introduisit la soirée en évoquant le thème précité du Printemps des Poètes de l‘année 2025 ; il parla de cette force éruptive qui nourrit la flamme de la poésie incandescente. Cette flamme habite tous les amoureux de la rime et des textes en prose pour les conduire à la découverte des paysages intérieurs ou dans les couleurs chatoyantes d’une nature printanière fleurie. Il évoqua ensuite la figure de deux poètes disparus Paulette Bogdel et Jean-Louis Séguier, qui nous a quittés en 2025.
Des éruptions anciennes jusqu’aux projections d’étincelles contemporaines
On ne s’ennuya point dans cette salle du Foulon, mise à la disposition par la mairie et c’est un tourbillon de textes et de chansons qui se succédèrent pour le plus grand bonheur des spectateurs. Les poètes, chanteurs et interprètes venus d’Albi, de Castres, de Montauban, de l’Aude et de Graulhet séduisirent le public en proposant textes anciens ou d’autres plus modernes. Ainsi furent convoqués les auteurs classés au hit-parade des soirées graulhétoises dont La Fontaine (Le savetier et le financier), Louisa Paulin (Columba de la patz), Paulette Bogdel (Joli papillon). La délégation albigeoise d’Arpo (Gérard Cathala, Lucien Enderli, Michelle Gros, Paulette Nouaillac) contribua activement à cette belle soirée.
De duos en trios
Georges Vidal nous gratifia de chansons délicates « Ce baiser », « Des mains de femmes » et « L’Encantada » de Nadau. Place fut donnée aux duos de chanteurs : Christian Bruyère avec Martine ( « A quoi ça sert l’amour », « Hâtons-nous d’aimer ») ; Anne-Marie et Philippe Jardry (« la complainte de Pablo Neruda », « De quel bleu »). José Garrigou prit la parole, accompagné de Rose au violoncelle pour déclamer sa « Reviviscence » et « Mon père faisait du vin », véritable catalogue des cépages d’Oc. Le trio composé de Robert Delbouys, Monique Garnero et Pierre-Jean Arnaud composa un tableau où apparut la Mort, appelé par le bûcheron ; encore une mise en scène due à notre cher La Fontaine. Merci à tous les participants et aux organisateurs : Jean-Paul Aymès, Marie-Christine Barbaro, Eliane Biedermann, Anne-Marie Caparros, Jean-Luc Catoir, Mélanie Fourgous, José Garrigou, Jérôme Laquerbe, Françoise Mauriès, Régine Parayre, Pierre-Jean Arnaud, Robert Delbouys, Monique Garnero.
Pierre-Jean Arnaud