Graulhet reçoit l’eau de la Mont. Noire

 Graulhet : L’eau de la Montagne Noire descend sur Graulhet

Véritable château d’eau, la Montagne Noire grâce à des précipitations abondantes (1146 mm en moyenne depuis 1958), permet d’alimenter en eau potable trois départements, l’Aude, le Tarn et La Haute-Garonne, soit 225 000 habitants pour 220 communes. Créé au lendemain de la 2e guerre mondiale (1948) l’Institut des Eaux de la Montagne Noire (IEMN), baptisé ainsi depuis 2009, est un établissement public original qui regroupe les 3 départements précités ; il permet de répondre à un triple besoin : eau potable, irrigation et production d’électricité. Les ressources en eau sont stockées dans deux barrages, celui de la Galaube et celui des Cammazes ; l’eau potable produite dans trois usines, Picotalen 1, 2 et 3 est ensuite acheminée vers 28 points de livraison. Pour le Tarn, 3 enttés sont raccordées à ce réseau d’adduction d’eau potable : le syndicat du Pas du Sant (commune de Soual , Puylaurens, Escoussens…), le syndicat de Saint Paul-Vielmur et la régie des Eaux de Graulhet.

L’Interc’Eau Sud Ouest Tarnais

Ce mardi 19 juin à Graulhet, une conférence de presse venait mettre un point final à cette opération  de raccordement tarnaise aux eaux de la Montagne Noire dénommée l’Interc’Eau Sud Ouest Tarnais.

Après les syndicats du Pas du Sant et de Vielmur Saint Paul, c’était au tour de la Régie des eaux de Graulhet d’être alimentée par l’Institution des Eaux de la Montagne Noire. Un projet de 13,5 M € avec 35000 habitants desservis, 42 km de réseau et 6200 tuyaux posés. Claude Fita confirmait l’abandon de l’usine de la Fabrié ; il félicitait Charles Landry, directeur de la régie d’avoir réfléchi à cette solution alternative et remerciait l’ensemble des partenaires pour ce projet collectif. Raymond Frede, président du Pas du Sant,  soulignait les difficultés des négociations avec certains riverains.  Laurent Vandendriessche évoquait le rôle de Michel Algans, André Cabot, Claudie Bonnet et le départ prochain de d’Olivier Fully, directeur de Picotalen. Jean-Luc Scharffe de l’Agence Adour Garonne, a pointé  le devoir de prévision  des ressources en s’appuyant sur le SDAGE ; des conflits d’usage pouvant apparaître entre eau potable et irrigation. Christophe Ramond insistait sur la problématique de l’eau, ressource à préserver et à gérer au mieux : cet or bleu si précieux, que certains doivent aller chercher loin de chez eux. Gilbert Hébrard , président de l’IEMN, se félicitait de la qualité de l’eau, une des meilleures de France ; il plaidait pour le maintien du service public de l’eau qui permet d’assurer un service de qualité à un coût maîtrisé.

Pierre-Jean Arnaud

 

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