Jeunes: devoir de déconnexion

Département : « ll est temps de repenser la place du numérique dans la vie des jeunes »

« Les écrans renferment. Nos adolescents passent désormais plus de temps devant leurs écrans qu’en classe ! Il est temps de repenser la place du numérique dans la vie des jeunes ». Le Président du Conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, a organisé ce mardi 26 mars à Albi, un colloque autour d’adolescents et numérique. Une première nationale qui a permis aux professionnels (forces de l’ordre, professionnels de l’enfance, travailleurs sociaux, associations…) de se rencontrer et d’échanger autour d’Arnaud Sylla, psychologue spécialiste de l’adolescence et de l’utilisation de supports culturels contemporains dans le soin ; de Thomas Rohmer, fondateur de l’association OPEN (Observatoire de la Parentalité et de l’Education Numérique) et membre du comité d’experts protection jeune public au sein de l’ARCOM ; Angélique Gozlan, psychologue, formatrice et enseignante auprès des éducateurs spécialisés ; et de Jocelyn Lachance, maître de conférence en sociologie à l’université de Pau et docteur en sociologie de l’Université de Strasbourg.

« Devoir de déconnexion » : Un sujet d’actualité pris à bras le corps par le Département du Tarn qui souhaite accompagner et sensibiliser les parents à la surexposition de leurs enfants aux écrans. « Cette surexposition fait des ravages et a des conséquences directes sur le développement de nos jeunes : fatigue, manque de concentration, altération de la capacité à s’exprimer, manque d’analyse de réflexion, de synthèse… Cela peut aussi provoquer de la souffrance psychologique à travers du cyber-harcèlement… », souligne Christophe Ramond qui prône un usage raisonné des écrans à travers notamment le recours aux outils de filtres des contenus. Le Tarn entend bien poursuivre sa croisade contre les dérives du numérique auprès de ses adolescents et en appelle au « devoir de déconnexion ». Car le temps presse afin que cette génération ne soit pas sacrifiée. « Pourquoi ne pas mettre en place des heures de sciences numériques dans des salles équipées afin de sensibiliser et prévenir ? Le Département a doté les établissements secondaires d’ordinateurs, nous pouvons le faire. Nos jeunes doivent être des acteurs éclairés et savoir se servir de cette technologie utilement, sans les asservir ! », conclut le Président Ramond.

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