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Albi : de belles découvertes  lors de travaux à la collégiale Saint-Salvi

La collégiale Saint-Salvi fait l’objet de plans pluriannuels de travaux de restauration engagés par la Ville d’Albi, propriétaire de l’édifice et maître d’ouvrage. Des chantiers ont été menés dans la crypte et dans plusieurs chapelles situées au sud (côté cloître) qui ont donné lieu à la mise au jour de peintures anciennes dont certaines remontent au XIIe siècle. L’orgue a été par ailleurs entièrement restauré. Aujourd’hui, les travaux portent sur les quatre chapelles côté rue Mariès. Les enduits qui recouvraient les murs (faux appareillage de pierre réalisé entre 1869 et 1873) ont été retirés pour mettre en valeur les décors néo-classiques de la première moitié du XIXe siècle et bien présents dans trois chapelles (70% seront visibles). Il s’agit a priori d’un décor inspiré de l’architecture du baldaquin de la cathédrale Sainte-Cécile. À noter en haut, une clef de voûte avec le blason de la famille qui a décoré la chapelle. Concernant la chapelle Saint-Laurent, le retable éponyme est actuellement en restauration dans les ateliers de l’entreprise Malbrel conservation. Réalisé en 1737, il a été offert par Joseph Amblard, curé et chanoine de Saint-Salvi.

Des recherches se poursuivent sur l’histoire de la collégiale

En parallèle des travaux, des recherches sont menées par le service Patrimoine de la Ville d’Albi afin d’enrichir les connaissances sur le passé de l’édifice. Les archives diocésaines ont permis d’apprendre, par exemple, que la chapelle des Âmes du Purgatoire (la plus proche de l’entrée de la collégiale côté rue Mariès) a été décorée en 1844 par un certain Ceroni, dont la famille, originaire d’Italie, était basée à Toulouse. Ils reviendront ponctuellement à Albi durant le milieu du XIXe siècle. Bien que peu d’éléments subsistent sur cette famille, plusieurs édifices religieux du Tarn ou de Haute-Garonne conservent leurs réalisations. L’exemple le plus significatif peut être admiré dans la cathédrale Saint-Alain de Lavaur. Les traits de leurs pinceaux se caractérisaient par la représentation de décors néo-gothiques et de personnages bibliques.

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