Mgr Balsa: sur la fin de vie

Albi : Mgr Balsa, proche des gens en fin de vie

Au moment où le Parlement s’apprête à examiner le projet de loi relatif à la fin de vie et à auditionner les représentants des différents cultes, Mgr Jean-Louis Balsa, archevêque d’Albi, a souhaité faire entendre la voix de l’Eglise sur ces questions essentielles. S’inspirant des réflexions épiscopales engagées dans ce domaine, il a réaffirmé le principe de fraternité à l’égard des personnes les plus vulnérables ; il invite le législateur à plus de créativité en étendant notamment la culture des soins palliatifs, qui est plus développée dans d’autres pays européens. Concernant la sédation qui conduit à aider quelqu’un en fin de vie à aller vers la mort dans un état paisible et de non-souffrance, il convient de s’interroger sur la souffrance ; souvent la charge émotionnelle de la souffrance est transférée du mourant à ses proches dont la demande de mort est ainsi amplifiée. Il s’agit de permettre à quelqu’un de vivre dignement jusqu’à la fin de la vie. La mort ne devrait pas seulement relever du corps médical ; sont aussi concernés le patient ainsi que sa famille. Prodiguer des soins, ce n’est pas donner la mort ; ce n’est pas l’empêcher non plus ; il y a un compromis à trouver entre la souffrance et les soins palliatifs. Les dispositions sur la fin de vie renvoient aussi à la définition de l’être humain : à partir de quand y-a-t-il un être humain ? L’Eglise se veut protectrice de la personne humaine du début à la fin de la vie.

Pierre-Jean Arnaud

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