Tarn 2030: forces et faiblesses

Tarn 2030 : forces et faiblesses : où veut-on aller?

Accueillis à l’Ecole des Mines par Frédéric Thivet directeur adjoint, les élus et les habitants tarnais avaient répondu à l’appel de Christophe Ramond pour une réunion  d’information et d’échange sur les résultats de l’enquête lancée par le Conseil départemental. Lancée de manière officielle le 23 mai 2018, cette enquête Tarn 2030, relayée par des élus  au cours de 5 réunions publiques, a vu le retour de 7000 questionnaires.

Le diagnostic

Sur le plan démographique, le Tarn a regagné des habitants après l’hémorragie de la guerre de 14-18 et la désindustrialisation (textile, cuir, métallurgie, mines…). 386 000, bientôt 400 000 et un trend à 440 000 pour 2050. On constate une concentration des seniors de plus de 75 ans dans l’Est du département ; la projection pour 2040 est une proportion de 30% de la population de plus de 65 ans. Pour l’emploi, 17000 Tarnais quittent chaque jour le département pour travailler ailleurs et 7000 d’autres départements font le chemin inverse.

Constat et souhaits des habitants sondés

Dans les réponses à la question « Comment voyez vous le Tarn et que souhaitez vous », les phrases qui reviennent le plus souvent sont : «  un Tarn à faire découvrir, un Tarn où la qualité de vie est première, où bien vivre est important, un Tarn plus écologique, un Tarn avec moins de distance  entre élus et citoyens, un Tarn avec des produits du terroir, des agriculteurs privilégiant la vente à proximité, des circuits courts, un Tarn avec prospérité économique, un Tarn où l’on investit, un Tarn accompagnant davantage les personnes malades, un Tarn sportif avec  la composante nature ».

3 axes de travail 

3 axes stratégiques se dessinent pour l’horizon 2030 : d’abord privilégier l’humain au cœur de l’action : vivre et vieillir dans le Tarn en anticipant la perte d’autonomie et développer l’accès à la santé ; ensuite développer l’accessibilité et l’attractivité en fixant sur le Tarn des professionnels qualifiés, en ouvrant sur le numérique, les nouvelles mobilités, la complémentarité entre agriculture et tourisme (route des vins). Paul Salvador reconnaissait les efforts d’un domaine  qu’il connaît bien ; il plaidait pour le changement de logo départemental ; enfin, diversifier la vie locale sur le plan de la culture, du sport.

Pierre-Jean Arnaud

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *