Tarn: Naturalisé Français

Tarn : Une France attractive pour les étrangers

Plusieurs pays étaient représentés chez les récipiendaires de la nationalité française en ce lundi 10 octobre sous les lambris dorés de la préfecture du Tarn. Le préfet François-Xavier Lauch avait tenu à honorer de sa présence cette cérémonie qui marque l’entrée solennelle  des citoyens étrangers sur la terre de Clovis, Saint Louis, Jeanne d’Arc, Victor Hugo et La Fontaine. Parmi les pays d’origine des impétrants, on notait ainsi l’Argentine, l’Arménie, le Brésil, la Bulgarie, le Chili, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Espagne, Haïti, la Hongrie, la Moldavie, le Pérou, le Royaume-Uni, le Sénégal.

Devenir Français n’est pas qu’une simple formalité administrative

Le Préfet François-Xavier Lauch insistait sur le fait que devenir français n’était pas qu’une simple formalité administrative. Si la naturalisation entraîne des droits : droit de vote, d’éligibilité, éducation, gratuite, santé gratuite…, elle emporte aussi des devoirs, le respect des lois et des principes républicains, notamment la laïcité, le paiement des impôts, de loyauté envers nos institutions.

Le Tarn, petite France et terre d’accueil

Nombreux sont ceux qui ont traversé les frontières par terre ou par mer. Nombreux sont ceux qui notamment au siècle dernier, ont contribué à apporter leur travail et à enrichir la France : on pense aux mineurs polonais de Carmaux, aux populations européennes méridionales (Espagne, Italie, Portugal…) qui ont travaillé dans la filière cuir, le bâtiment, l’agriculture ou le textile. Le préfet insistait sur cette insertion positive : « En vous accueillant, la France est fidèle à ses valeurs ; c’est une chance pour vous d’être accueillis ; elle attend votre savoir-faire. Finalement, il vous revient de perpétuer cette tradition qui vous permettra de traduire en réalités les idéaux inscrits au frontispice de nos édifices publics. »

Avec le poète

Il nous revient en conclusion d’évoquer la figure de Joaquim du Bellay qui, exilé à Rome, loin de son petit Liré, parlait de son mal du pays et de cet attrait irrépressible de la terre natale : « France, mère des arts, des armes et des lois, Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle : Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle, Je remplis de ton nom les antres et les bois. »

Pierre-Jean Arnaud

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