Albi : les Cordeliers expliqués aux « ambassadeurs »
Une visite spéciale « ambassadeurs de la Cité épiscopale » s’est déroulée ce jeudi 12 juin au grand théâtre des Cordeliers à Albi.
Pascal Paris : Les coulisses dévoilées et la grande scène
Grand édifice patrimonial voulu par l’ancien maire, Philippe Bonnecarrère, comme la porte d’entrée culturelle du centre historique de la ville d’Albi, les Cordeliers nous plongent dans un monde à la fois moderne et fascinant. Moderne par les prouesses techniques et architecturales réalisées d’après les plans de l’architecte Dominique Perrault, et fascinant car l’on est encore au commencement de l’histoire d’un lieu qui entrouvre à peine les premières pages de son parcours et qui est loin d’avoir fini de livrer l’éventail de ses possibilités. Cet édifice dont le projet remonte à 2008 a vu ses premiers coups de pioche en 2011. Pascal Paris, directeur de la Scène nationale, ne craint pas d’annoncer qu’Albi est parmi les 70 Scènes Nationales du territoire, la première de France, par ordre alphabétique, et sans doute, l’une ou la plus récente dans sa rénovation. La présence de 2 salles de spectacles, la moyenne de 250 places et la grande de 900 places, offre cette facilité fonctionnelle de pouvoir offrir une salle de répétition fort appréciable lorsque le grande Scène est occupée. La Scène Nationale, c’est aussi 187 représentations par an, soit en moyenne un jour sur deux pour une équipe de 26 personnes.
Nicolas Dupas : un parcours initiatique entre les 3 espaces
Nicolas Dupas, diplômé de l’ENSATT, école nationale supérieure des arts et techniques du théâtre à Lyon, est administrateur de la Scène Nationale et pour lui, les Cordeliers semblent n’avoir aucun secret. Il nous entraîne dans un parcours initiatique entre les trois espaces où cohabitent de façon harmonieuse mais néanmoins étanche trois types d’usagers : les artistes, les personnels administratifs et le public. La vue la plus impressionnante est celle de la grande salle plongeante de 900 places où chacun peut jouir de l’entier spectacle sans être gêné dans son champ de vision par les autres spectateurs. La servante, qui était du temps de Molière une simple chandelle, est maintenant un anneau électrique, empêchant le noir total d’envahir l’espace scénique.
Mise à part et au sommet, La part des anges
Au sommet des Cordeliers, La Part des anges offre à ceux qui le souhaitent un espace de restauration avec une vue imprenable sur la cathédrale Ste Cécile et le vieil Albi.
Une antenne de l’Office du tourisme dans le grand hall d’entrée
A compter du 20 juin et pour répondre encore mieux à sa vocation d’accueil touristique et culturel, le grand hall d’entrée abritera une antenne de l’Office du tourisme, permettant de renseigner les habitants et les visiteurs de passage sur les circuits touristiques, les spectacles et expositions du territoire. Encore un plus pour ce lieu à découvrir absolument !
Pierre-Jean Arnaud- 14 juin 2014