Albi : L’Urban Festival fait toujours vibrer malgré fraîcheur et canicule

2023 : l’édition de cette année a marqué de son empreinte la rentrée. Commencée avec les ardentes chaleurs de la canicule, la programmation des activités de Skate, Graf, BMX, Street-ball, Ecoles de danse) s’est poursuivie au Jardin National, au site de Pratgraussals, place Ste-Cécile, place du Vigan, dans une atmosphère rafraîchie par la pluie et une baisse très nette des températures. Pendant que le Vigan offrait libre-cours aux évolutions 3 contre 3 des basketteurs sous l’égide d’Albi Basket 8 et aux chorégraphies des danseuses de Duolab, la place Sainte-Cécile ouvrait son parcours renouvelé aux contests des quelques 60 riders amateurs et pro engagés, sous la tutelle de Nicolas Cambon et de son association Roots Bmx, avec des concurrents d’outre-Atlantique venus du Mexique ou de Colombie. Ces nouveaux chevaliers sur leurs montures d’alu ou de carbone nous ont donné à voir de belles envolées à l’assaut des nuages et du ciel albigeois : une séquence toujours appréciée par le public, français ou international.

Du graf toujours présent avec Graffiti Jam au Jardin National

Aeroson est toujours présent au rendez-vous des graffeurs régionaux.  Parmi ses membres et ses amis, on retrouvait Guillaume avec ses 5 léguminus,  illustration humoristique du clip publicitaire «  Mangez 5 fruits et légumes par jour ». Un hommage était consacré à Axel, jeune graulhétois récemment disparu. Antistak crayonnait un mage un peu psychédélique, un peu perdu. Pauline s’enthousiasmait pour une jeune VTTiste pleine de peps et d’énergie. Mesk s’intéressait aux origines de la vie sur fond d’estampes japonaises pendant que Grégoire représentait un dinosaure vert plein de griffes et de dents. Le graffeur ruthénois Iwok dessinait une dame au porte-cigarettes avec une casquette rouge « à plat de couleurs qui dynamise le tout. ». Dr Ponce, le montpelliérain, se montrait satisfait de son robot justicier intimant l’ordre de sourire à la population, une allusion à peine voilée aux dérives autoritaires du pouvoir.

Pierre-Jean Arnaud