Gaillac : nouveaux arrivants et mots accueillants
Une visite découverte conduite par Alain Soriano
Accueillant les nouveaux arrivants, Alain Soriano a commencé sa visite de la ville par la place d’Hautpoul, souhaitée par le maire Joseph Rigal, grand admirateur de Louis-Philippe, et qui a fait graver sur la façade, sa devise « Liberté, Ordre public ». Conçue dans un style néo-classique au milieu du XIXe siècle, elle a pu héberger des bâtiments comme la sous-préfecture, un collège, la Poste. La statue en bronze du général d’Hautpoul a été fondue en 1942 et une statue en pierre réalisée par Privat, 2e prix de Rome, a été installée sur son socle actuel place de la Libération. 5 portes permettaient autrefois l’accès à l’enceinte fortifiée. Voici maintenant la tour de l’Hôtel de Pierre de Brens, autrefois prison, qui maintenant abrite les archives, ouvertes au public les mardi et vendredi. Au XVIe siècle, Gaillac comptait 3 500 habitants, Albi 6 000, Paris 300 000 et la France entière 30 millions. Après un passage à la célèbre fontaine du Griffoul en marbre rouge et vert, nettoyée en 2017, direction par le viaduc construit en 1868, voici le Musée Philadelphe Thomas, musée d’histoire naturelle, où à lieu la réception proprement dite.
Patrice Gausserand présente son équipe et ses partenaires
Dans son discours de bienvenue, le maire, Patrice Gausserand a tenu à présenter les membres de son équipe municipale ainsi que les partenaires présents : la communauté d’agglo, SPL, Les Amis des musées, les Amis du jardin, Accueil Villes de France, l’Office de Tourisme. Il souhaita aux nouveaux venus une bonne installation dans une ville fière de son passé viticole et de son patrimoine. Elle s’inscrit dans une logique de croissance avec ses 300 à 400 habitants supplémentaires chaque année.
Propos de nouveaux habitants
François et Céline, arrivant de Toulouse, se déclarent « frappés par le dynamisme culturel et l’animation de Gaillac, la belle campagne, la présence de la gare SNCF » ; ils ont participé à une fête de l’association du quai St Jacques. Guillaume, picard installé depuis décembre 2017, travaille sur Toulouse, apprécie tout le « confort d’une très grande ville » dans une collectivité plus modeste. Quant à Philippe et Martine, venant de la Haute-Garonne, ils sont conquis par la « douceur de vivre » et semblent parfois être « transportés en Toscane, entre fleurs, couleurs et pins parasols ».
Pierre-Jean Arnaud