Gaillac : Patrice Gausserand répond à ses détracteurs
Patrice Gausserand a tenu à répondre aux accusations qui l’ont mis en cause dans un article paru récemment dans un quotidien régional. Il était entouré de deux de ses adjoints, Alain Soriano, délégué à la culture et Pierre Tranier, adjoint aux finances. Patrice Gausserand s’est dit blessé, meurtri, atteint dans son honneur par les allégations parues dans les colonnes de ce journal. Il a voulu donner des éclaircissements sur 4 points : son activité professionnelle, les relations avec un investisseur à Gaillac, la participation à un salon agro-alimentaire en Chine, l’affaire de la Bodéga.
1-Monsieur le maire a une activité professionnelle : Patrice Gausserand a tenu à préciser sa situation concernant sa profession « Monsieur le maire a une activité professionnelle, donc c’est louche ; un élu essaie de payer sa retraite. Avant mon élection, je travaillais à PGcom ; j’ai cédé l’entité de communication. Il n’y a pas de conflit d’intérêt. L’auteur de l’article dit qu’en présence de marchés publics, je risque de porter préjudice à la collectivité. Travaillant dans la société « Le comptoir des Bastides » (NDLR dont Pierre-Yves Olivier et son épouse Jing sont également actionnaires), je suis salarié et je suis acheteur. J’achète du vin de qualité et je ne le vends pas. Je travaille sur le vignoble gaillacois et vais vers les vignerons ; le vin est vendu en Chine, au travers de comités d’entreprise ; 1 million d’euros de vin a été acheté, que du gaillac, issu de tous les vignerons. Tous les vignerons me connaissent : Vinovalie, la cave de Labastide de Lévis ; les Vignerons indépendants ; 50 vignerons. Le vin part en Chine et il pourrait partir ailleurs. Je fais cela pour participer à l’essor économique de mon territoire. Je suis acheteur, pas président, pas dirigeant. L’activité s’exerce dans les anciens locaux de PGcom, qui loue une partie du bâtiment ; le Comptoir des Bastides essaie de vendre du vin partout, au même titre que sont vendus d’autres produits phares du Tarn : ail rose de Lautrec, Jambon de Lacaune, œufs de Mirandol. »
2-Un investisseur à Gaillac : Le maire a voulu faire le point sur cet « ami investisseur » : « Il a un ami qui a envie d’investir à Gaillac. Cette personne s’est exprimée dans les colonnes de la dépêche du Midi : ’’ J’ai envie d’aider au développement économique ; j’ai envie de m’installer dans 3 ou 4 ans’’». A la suite de l’article incriminé, Pierre-Yves Olivier qui s’était déclaré prêt à investir pour l’achat d’une partie du patrimoine du vieux Gaillac, l’école Eugénie de Guérin, s’est finalement rétracté. Cela fait une opportunité de 5 à 6 millions d’euros qui échappe à la ville.
3-La participation du maire au salon agro-alimentaire Anufood en Chine. Dans le cadre de sa mission en tant que vice-président de l’agglomération et après un vote à l’unanimité de la commission économique, le maire déclare qu’il est allé en Chine au salon Anufood du 30 août au 1er septembre 2017 (15h de voyage en classe économique) pour aider les entreprises avec les producteurs suivants : château de Mayragues, domaine de Barreau, ail de Lautrec, biscuits Bruyère et huile Olivéa de Salvagnac. Le but du voyage était de promouvoir, valoriser les entreprises du Tarn, pas de vendre du vin.
4) La Bodéga et son rachat : face à l’abbatiale Saint-Michel, il est un établissement connu des Gaillacois; après la vente du bâtiment par une précédente municipalité, le propriétaire a consenti un bail commercial pour une épicerie de produits du terroir ; la personne titulaire du bail a transformé cette épicerie en bar, sans aucune autorisation du propriétaire et sans obtenir de licence. Certains locaux de ce bâtiment ont été achetés en avril 2017 par M. Pierre-Yves Olivier pour le Comptoir des Bastides.
Pierre-Jean Arnaud