Monsieur développement A69

Tarn : Monsieur développement A69 a été nommé

Maxime -Yasser Abdoulhoussen, est en charge depuis novembre 2021 du dossier de l’Autoroute A69 : « J’ai été nommé à ce poste par la préfète du Tarn, Catherine Ferrier, pour assurer la valorisation du projet autoroutier A69, dans le cadre du développement durable. C’est le choix d’une personne ressource qui va accompagner la démarche dans le temps : Phase des études en 2022, premiers travaux en 2023 et mise en service prévisionnelle en 2025. » La construction de l’autoroute est dévolue au concessionnaire dont le nom a été dévoilé par le 1er ministre Jean Castex le 25 septembre dernier, c’est-à-dire GNE. Le groupe Nouvelles générations d’entrepreneurs (NGE) a donc été retenu pour réaliser la liaison autoroutière 2×2 voies entre Castres et Verfeil.  Les travaux concernent aussi l’élargissement de la bretelle A680 entre Verfeil et Castelmaurou et la création d’un échangeur à Verfeil. Dans le Tarn, le groupe a déjà réalisé les déviations de Soual en 2000 et de Puylaurens en 2008.

Animation du développement

Yasser Abdoulhoussen est ingénieur de formation ; sa première vie professionnelle l’a conduit dans le domaine ferroviaire près de Bordeaux ; passé par l’ENA en 2012, il a été nommé au Ministère de la Transition écologique où il s’est occupé de simplifier les procédures administratives d’urbanisme et s’est intéressé à l’aménagement. Son passage pendant 4 ans à l’ambassade d’Espagne comme conseiller de développement durable et de l’industrie lui a permis d’acquérir outre une expérience à l’international, des contacts précieux avec le monde de l’entreprise. Dans son nouveau poste, Monsieur A69, fait le pari du dialogue et de l’animation en se rendant à la rencontre des élus, des consulaires et des entrepreneurs. 

Un projet co-écrit avec les acteurs du territoire

Après cette phase d’écoute, viendra le temps du projet en quelque sorte co-écrit avec les partenaires et les acteurs du territoire, pour lever les doutes et faire de cet axe un véritable couloir économique et d’échange entre la métropole toulousaine et le bassin Castres-Mazamet, sans négliger les contraintes environnementales. « J’ai rencontré de jeunes entrepreneurs qui fourmillent d’idées », ajoute le porteur du projet qui souhaite que l’autoroute soit ainsi ce « levier de développement » harmonieux du Tarn Sud que tous souhaitent, dans le respect de l’environnement et dans la promotion des atouts du département. Un des points en suspens est le prix du péage,  qui reste une interrogation pour les Tarnais du sud qui observent la gratuité de l’A68.

Pierre-Jean Arnaud

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