Le Tarn se prépare au Salon (1)

Le Tarn se prépare au Salon de l’Agriculture du 22 février au 1er mars 2020 (I)

Zoom sur la Catharié, au cœur de l’IGP Ail rose de Lautrec

Bénédicte Olivier a été le maître de cérémonie de la préparation au Salon de l’Agriculture à la ferme de la Catharié, sur la commune de Venès. Une présentation passée sous le signe des 4 filières majoritaires : vins de Gaillac, ail rose de Lautrec, salaisons de Lacaune et veau du Ségala, auxquelles on peut rajouter l’agneau fermier, en présence de Christophe Ramond, Didier Houlès et du maire de Venès, Christian Galzin, de Gaël Bardou, président de l’ail de Lautrec.


La Catharié : l’ail rose de Lautrec et les céréales

3 générations d’agriculteurs se sont succédées sur cette propriété tarnaise et ce sont Nicolas et Sylvain Boutié qui ont repris les rênes de l’EARL. L’exploitation occupe une superficie de 200 hectares ; 12 sont dédiés à l’ail, dont 9 à l’ail rose de Lautrec ; le reste est consacré aux cultures céréalières, tournesol, blé dur et la ferme produit aussi des céréales de semences : maïs et sorgho.

Christian Galzin et Gaël Bardou : une filière IGP pour 151 producteurs
Christian Galzin s’est réjoui de cette opération de promotion des produits du Tarn tandis que Gaël Bardou, président du syndicat de l’ail rose de Lautrec, a évoqué la chambre froide mise en place par la ferme Boutié et soutenue par le Conseil départemental. La filière de l’ail, c’est 151 producteurs ; 360 hectares cultivés sur 87 communes touchées par l’IGP, et 650 tonnes d’ail par an. Le conditionnement est sous 3 formes : le filet 3 têtes, les manouilles et les plateaux. En 2019, sur le salon, 80 manouilles et 1 000 têtes d’ail ont été vendues sur le salon.

Nicolas Boutié : Mes parents ont investi dans des lacs collinaires
Nicolas Boutié rappelle que ses parents et grands-parents ont investi judicieusement dans des lacs collinaires et remercie le département pour l’aide au financement de la chambre frigo : « C’est une sécurité pour nous ». Côté séchage, 85 % sont séchés dans les pallox pour les filets, les plateaux ; les 15% restants sont en manouilles, qui sont faites à la main. Tout ne rentre pas dans le label rouge.

Pierre-Jean Arnaud

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