Argenteuil: La sainte tunique encore 4 jours
source: site ville d’Argenteuil
La Sainte Tunique du Christ, conservée à Argenteuil depuis 1200 ans, sera exceptionnellement exposée du 25 mars au 10 avril 2016 dans la basilique Saint Denys, à l’occasion d’une ostension solennelle. Cette relique est l’une des plus sacrées du christianisme et un trésor du patrimoine français. Elle promet d’attirer à elle au printemps 2016 à Argenteuil une grande foule venue de France et d’au-delà.
source ZENIT.org: Extrait homélie Mgr André Vingt-Trois, donnée le lundi 4 avril 2016 en l’église Saint-Denys d’Argenteuil (France, diocèse de Pontoise), à l’occasion de l’ostension jubilaire de la Sainte Tunique, en la fête de la solennité de l’Annociation
« Ainsi quand nous vénérons les reliques de la Passion de Jésus, comme nous le faisons ici avec la sainte Tunique, notre dévotion ne va pas simplement aux signes sensibles, elle va à la réalité que ces signes évoquent. La tunique du Christ évoque les ultimes moments de sa vie humaine, elle évoque le moment où il se donne tout entier par amour pour les hommes et par obéissance au Père. Vénérer la Tunique du Christ, ce n’est pas appeler un signe supplémentaire, c’est entrer dans le signe absolu qui a été donné au Golgotha. Ces reliques de la Passion du Christ, que ce soit la Couronne d’épines que nous vénérons à Notre-Dame de Paris, que ce soit la Tunique qui est vénérée ici, ou le Saint Suaire qui est vénéré à Turin, ces reliques de la Passion du Christ sont des soutiens sensibles pour provoquer en nous le dynamisme intérieur qui va nous joindre à l’offrande que Jésus fait de lui-même. On ne les vénère pas dans une démarche magique qui nous laisserait croire que, parce que l’on a vénéré telle ou telle relique, Dieu va changer notre vie malgré nous. On les vénère pour recevoir en nos cœurs une motivation supplémentaire de croire que rien n’est impossible à Dieu, comme un appel nouveau à nous convertir. En ce jour où nous célébrons la fête de l’Annonciation, c’est une invitation pour nous aussi, à nous mettre dans la position du serviteur : « voici la servante du Seigneur » (Lc 1,38). »